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Grand concert

La production Giday organise le premier grand concert de la rentrée, samedi 8 septembre à la salle de l'Orient palace (Marseille), à partir de 22 heures.  Plusieurs artistes comoriens seront de la partie: Ardy, Mama Norbert, Imbécile...  Ambiance assurée.

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  Crise anjouanaise: selon Inoussa.centrebolg.net, les députés de l’Union des Comores ont adopté,  lundi 3 août, une résolution appelant le gouvernement comorien à " prendre toute mesure efficace pour mettre fin de façon définitive à la rébellion à Anjouan". Ils ont décidé " de soumettre la résolution aux réunions du 4 et 13 septembre 2007 à Addis-Abeba pour exprimer la ferme détermination de l’Assemblée de l’Union de voir un dénouement rapide et efficace de cette crise qui a trop duré". Décès: Nous venons d’apprendre le décès de l’ancien directeur général de la société EEDC devenue Mamwe, M. Abdoussalami, survenu mardi 4 septembre. Ses obsèques ont déjà eu lieu dans sa ville natale d’Ouzioini.  Présidence de l'Union : Le fils du Président de l'Union des Comores, Mohamed Sambi n'a pas réussi son examen du baccalauréat. Et bien, au lieu de le préparer pour l'année prochaine comme tous les autres élèves recalés, la présidence s'indigne et s'en prend aux employés qui n'étaient ni surveillants ni correcteurs. En fait, on aurait dû tout faire pour que le fils du président soit admis en direct avec mention très bien. On frôle quand même le ridicule avec un président qui veut se battre pour l'égalité de tous. Justice: le projet de loi portant modification de certaines dispositions du code pénal comorien a été adopté jeudi 30 août par l'Assemblée de l'Union. Le ministre de la justice, Mourad Said Ibrahim parle d'un "grand jour historique". Parmi les nouveautés des textes, la suppression du jury populaire dans les procès d'assises et l'instauration de la rétroactivité de la loi pour les détournements des deniers publics. On a simplement envie de dire au ministre que ce qu'il manque aux Comores ce ne sont pas les lois, mais l'application effective.

 

 

 

 

 

 

 

Écoutez notre commentaire politique ( Une semaine dédiée à la diaspora)

De vous à nous. Pour tous vos remarques et commentaires écrivez à la rédaction de votre site: kwelimag@free.fr  voir les réactions

Le magazine revient le 15 vous êtes nombreux actuellement à réclamer le retour du magazine kweli en version imprimée. Et bien, nous espérons le redémarrer à partir du 15 septembre prochain. Mais il sera distribué à Moroni, et uniquement sur commande en France et ailleurs. Vous avez jusqu'au 15 octobre pour souscrire votre abonnement. Je m'abonne

Union Sambi grand voyageur

Il l'avait dit et redit. les Mahorais ne rencontreront jamais les grands de ce monde tant qu'ils seront sous l'administration française. On pourrait lui rajouter qu'aucun Comorien ne pourra voyager comme lui tant qu'il ne sera président. Et bien, Depuis que Sambi est élu président des Comores, il en profite très bien. Voyage après voyage. Notre président est partout dans le monde. Encore lundi, alors qu'il avait promis un règlement de la question d'Anjouan mardi, il a quitté la pays pour une période d'au moins 15 jours. L'itinéraire est bien précise: d'abord au Caire en Égypte, pour le sommet des chefs d’État de la Ligue des États arabes; Il se rendra ensuite à Khartoum, au Soudan, puis à New York au États-unis pour participer aux travaux de la 62ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 18 septembre prochain. Alors tout cela, comme si le pays n'était pas en situation d'urgence.

Mohéli Ouverture d’une pharmacie publique.
 
A deux mois de son arrivée au pouvoir, le président Mohamed Ali Saîd commence à réaliser ses promesses électorales : Une santé gratuite pour les enfants de moins de huit ans, une éducation de base gratuite et des emplois pour les jeunes désoeuvrés de l’île. Trois grands projets qui entrent dans le plan d’action du président Ali Saîd, durant son mandant. Dimanche 3 septembre, une cérémonie d’inauguration de la pharmacie publique s’est tenue au Centre Hospitalier Régional de Fomboni (CHR). L’on à remarqué la présence, à la cérémonie, des membres du gouvernement de l’île au complet, notables, cadres, et corps médical.
Il s’agit des médicaments d’une valeur de cinq millions des francs comoriens (5.000.000 frc), achetés à Dares-Salame. Et le projet est financé par le gouvernement de l’île grâce aux mesures prises par les nouvelles autorités.  " Nous avons accepté de faire des sacrifices aux profits des enfants », a indiqué le ministre des affaires sociales M. Abdourazakou Boina Heri. Les engagements pris par Mohamed Ali Saîd lors des dernières campagnes électorales deviennent donc une réalité. Il s’agit d’offrir une santé gratuite aux enfants de Mohéli (de 0 à 7 ans), un enseignement gratuit de la primaire à la classe de 3ème. « Bientôt les fournitures vont être sur place, et une cérémonie de remises se tiendra à la place de l’indépendance de Fomboni, ce qui va témoigner la réalisation de mes promesses », a expliqué le président de l'île.  Il s'est bien employé de rassurer qu’il est loin d’user follement les biens publics. « Chaque jour Mohéli doit faire un pas en avant jusqu’à impressionner les autres îles», a-t-il ajouté. Il s'est aussi adressé au corps médical sur le bon usage des médicaments. Pour un premier temps, ce sont les enfants hospitalisés qui vont d’abord bénéficier d’un  traitement gratuit. le président Ali Saîd promet de faire le même geste pour les personnes âgées. De notre correspondant à Mohéli

Marseille Un comorien condamné pour atteintes et agressions sexuelles

M’madi Ahamada, originaire de Boeni Bambao (Grande-Comore), comparaissait lundi 3 septembre devant le tribunal correctionnel de Marseille, pour atteintes et agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans. Il a été condamné à 8 ans d’emprisonnement dont 5 de ferme accompagnés de mesures socio-judiciaires et d’une injonction de soins. Convaincu d’être au cœur d’une manipulation organisée par son ex-femme et sa belle fille (la victime), M’madi Ahamada n’a cessé, tout au long de l’audience, de clamer en vain son innocence. Son avocat, Me Blanc, a donc décidé de faire appel au jugement et demander la mise en liberté de son client.   

"Que Dieu me pardonne d’avoir soutenu Sambi "

Me Said Larifou, candidat malheureux à la présidentielle de l’île de Ngazidja de juin dernier, aurait été arrêté puis libéré, vendredi 31 août, selon inoussa.centerblog.net, à sa descente d’avion en provenance d’Anjouan. Les autorités de l’Union lui reprochent d’entretenir des relations « suspicieuses » avec le colonel Mohamed Bacar. A Anjouan, Me Larifou aurait appelé à la poursuite des négociations entre l’Union et les autorités anjouanaises. Il a également fait part de son opposition à l’emploi de la force pour régler la crise. « Que Dieu me pardonne d’avoir soutenu Sambi en 2006, c’est un homme qui ne respecte rien, qui se dit opposé à l’emploi des moyens de l’État à des fins personnelles alors que il n’a pipé aucun mot quand Abdouloihabi utilisait l’argent et les véhicules publics lors de sa campagne», aurait regretté Me Larifou.

La diaspora s’est révoltée                                          (Publicité)

Quelques jours après l’élection de Mohamed Abdouloihabi à la tête de Ngazidja, on a annoncé en grande pompe la tenue d’une semaine de la diaspora au courant du mois d’août. L’objectif était de montrer que le nouveau régime de l’île veut agir pour les Comoriens de l’extérieur, notamment de France. C’est fait, sauf que les personnes concernées ont préféré la boycotter.Suite de l'article

Face à crise séparatiste qui perdure, Mohamed El Kabir et l'Alliance Nationale pour le Développement et la Réforme lancent un appel solennel à tous les compatriotes

Union le président Sambi continue de promettre   

On ne dira pas que le président Sambi ne communique pas. C'est un exercice, apparemment, qui lui va très bien. Dans chacun des ses discours, il promet. Et sans arrêt. Même sur la question d'Anjouan dont on connaît déjà les limites du gouvernement de l'Union. Encore Mardi, le président a parlé devant une centaine de jeunes de Ngazidja au palais du peuple de Hamramba. Dans son discours, toujours rigoureusement taillé, M. Sambi est revenu sur l’actualité nationale. Selon lui, le 4 septembre prochain est une date majeure dans le règlement de la crise anjouanaise. Concernant le manque de ciment et de riz, le président reconnaît son incapacité à gérer un dossier aussi important. Mais il impute la faute à Dramsi, un commerçant qui devait importer le ciment avec l'accord du gouvernement. Solution : le gouvernement veut créer une usine de cimenterie à Tanzani. "Nous avons choisi la Tanzanie pour sa proximité avec les Comores. Cela nous permettra surtout d’éviter aux Comoriens une pollution de l’air avec toutes les maladies que cela pourrait entrainer ", explique le président. Pour le riz,  le gouvernement pourrait demander au gouvernement indien d’assurer l’approvisionnement régulier en riz ordinaire.  Pour le Galawa, M. Sambi annonce qu'il sera cédé à des investisseurs arabes pour un franc symbolique.  « En tout cas, un hôtel, ce n’est pas un bateau ; on ne peut donc pas l’emporter chez soi. Les bâtiments seront là. D’autres pays font autant », rassure-t-il.  

Baccalauréat 416 admis et un suicide Les résultats du baccalauréat sont connus depuis lundi soir, après une longue journée d'attente. Sur 5785 candidats inscrits, 416 ont été déclarés admis, soit une hausse de plus de 7% par rapport à 2006. 976 candidats sont autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe. Un candidat originaire de Koimbani-Mbadjini, recalé pour la troisième fois s'est suicidé juste après l’annonce des résultats.

Union Une commission pour l'assainissement de la fonction publique                                                                            

Le ministre de la justice chargé de la fonction publique de l'Union, Mourad Said Ibrahim, très célèbre ces derniers jours, a institué, par arrêté ministériel, une commission de vérification et contrôle des agents de l'État. La commission a pour mission de s'assurer de la régularité des recrutements, intégrations, reclassements et toute autre mesure de promotion opérée à la Fonction publique, en regard aux textes législatifs et réglementaires régissant les fonctionnaires et autres agents de l'Etat. Elle est composée de deux représentants du ministère chargée da Fonction publique (MM. Ismaël Chanfi et Abodo Nourdine), deux techniciens de la Fonction publique désignés par le ministre de la Fop (MM. Nassurdine Abdou et Talmidou Malidé), du contrôleur financier ou un représentant (M. Ali Mlindé), d'un représentant du syndicat des agents de l'Etat (M. Ibouroi Ali Tabibou) et d'un fonctionnaire ou une personnalité disposant des connaissances et expériences suffisantes en matière d'enseignement et de diplôme (M. Ahmed Soilih). Source Alwatwan

Anjouan Le Bac séparatiste délibéré

Selon HZK-presse, les résultats du premier groupe de l’examen du baccalauréat session 2007 organisé par les autorités d’Anjouan sans la supervision d’aucune autorité de l’Union ont été proclamés jeudi 23 août 2007. 156 candidats ont été déclarés définitivement admis à l’issue des épreuves du premier groupe. 308 autres candidats sont autorisés à subir les épreuves du deuxième groupe. Depuis 1998, l’éducation dans l’île d’Anjouan échappe à tout contrôle des autorités centrales. Les examens de fin d’année dont le baccalauréat sont organisés par les autorités insulaires indépendamment des autorités du gouvernement central. Reste à voir si Sambi va récidiver pour reconnaître ce bac séparatiste.

Opinion libre Une vérité qui dérange

Dans une tribune libre adressée à notre site, le docteur Chacour met en garde le ministre de la fonction publique de l'Union des Comores sur la vague des licenciements opérée à la fonction publique il y a encore quelques heures. Pour le Dr. Chacour, la démarche du gouvernement pour assainir une économie agonisante depuis une décennie manque fortement d'objectivité et induit par conséquence l'État en erreur grave.Suite de l'article

Naf : « La femme comorienne n'est pas assez mise en valeur »

Nafouenta M’Saidié, 21ans, est apprentie préparatrice en pharmacie à Lyon. Après sa participation à l’élection de Miss Comores-France 2007 où elle a été élue 2ème dauphine, elle a découvert une passion : la photo. Depuis, elle ne l’a jamais quittée. Son rêve est de devenir l'égérie d'une marque de cosmétique pour peaux noires et métissées, de produits de beauté, ou encore de produits capillaires afro. Dans une interview qu’elle nous a accordée, celle qu’on appelle simplement Naf livre ses mystères et ses atouts. Suite de l'article

    

Le passeur qui pilotait l'embarcation qui a fait naufrage le 13 août près de l'île française de Mayotte, provoquant la mort d'au moins 17 immigrés clandestins venus d'Anjouan (Comores), a été mis en examen et écroué, a-t-on appris lundi de source judiciaire. L'homme, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été précisées, a "reconnu avoir déjà piloté à de nombreuses reprises des embarcations de ce type entre Anjouan et Mayotte et avoir été condamné pour cela à deux reprises, ce qu'a confirmé l'enquête", a indiqué le parquet de Mamoudzou dans un communiqué. Dix-sept corps ont été repêchés et trois survivants retrouvés, dont un enfant, parmi la quarantaine d'occupants de l'embarcation. Le drame s'était produit à 200 mètres des plages de Moya, l'un des sites protégés de l'île. Le parquet précise que le passeur a été mis en examen des chefs d'homicides involontaires, aide au séjour d'étrangers en situation irrégulière aggravée par leur mise en danger, en récidive légale, séjour irrégulier et entrée sur le territoire malgré interdiction. Les drames liés à l'immigration clandestine sont fréquents à Mayotte. De nombreux habitants des autres îles de l'archipel des Comores tentent de gagner clandestinement Mayotte, le seul territoire de cet ensemble resté français au moment de l'indépendance en 1975, et où le niveau de vie est beaucoup plus élevé. L'Express.mu du 23 août

Union Le président de l'Assemblée fustige le gouvernement

A l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire de l’assemblée de l’Union, le président Dhoiffir Bounou a accusé le gouvernement Sambi de ne pas "apprécier à sa juste valeur la gravité de la situation qui prévaut dans le pays".  Le discours d'ouverture prononcé par M. Dhoiffir a surpris plus d'un. Personne ne pouvait penser qu'il allait ainsi prendre ses distances.  «Chaque jour qui passe rapproche notre pays du chaos », a-t-il martelé. Le pays est confronté à un blocage des avancées économiques annoncées, à la suspension du processus d’admission des Comores à l’initiative PPTE, à une pénurie du riz ordinaire et du ciment, à une hausse des prix des denrées de première nécessité, à une épidémie de cholera qui tue, à une rupture du ravitaillement en eau et électricité notamment dans la capitale. Il ne s'est pas arrêté dans ses critiques, le président de l'Assemblée s’est interrogé, sur l’opportunité de la session extraordinaire. « Le gouvernement choisit de convoquer une session extraordinaire avec des projets de loi dont l’urgence reste à démontrer ». En fait, il n'est pas convaincu du motif nécessitant l'ouverture d'une session extraordinaire.

Ngazidja Abdouloihabi confronté à ses premières difficultés

L’arrêté du gouvernement de Ngazidja qui a suspendu de leurs fonctions des contractuels et fonctionnaires recrutés à partir de février 2007 continue de faire des vagues. Les victimes de cette mesure multiplient les réunions pour organiser la réplique. Selon Mohamed Abdoulfatah, enseignant au collège de Maha’adi à Moroni, l’île de Ngazidja pourrait connaître, les semaines à venir, une période de trouble. Un sit-in a été prévu ce mardi à la Place Ajao, mais la mobilisation attendue n’a pas été au rendez-vous. Plus que jamais, le sentiment anti-anjouanais est monté de plusieurs crans à Ngazidja. En effet, les enseignants déflatés accusent les Anjouanais d’avoir « usurpé leurs places dans la fonction publique de Ngazidja ». Ils demandent au gouvernement de l’île de procéder au licenciement de ces enseignants pour permettre le recrutement effectif « des propres fils de l’île de Ngazidja ». Le gouvernement de Ngazidja considère que cerrtains contractuels et fonctionnaires ont été recrutés par complaisance au cours de la dernière campagne électorale. Ces recrutements « sauvages » auraient généré un charge supplémentaire de 85 millions à l'île autonomes. L’arrêté de suspension publié le 17 août dernier prévoit cependant un examen au cas par cas pour d’éventuels redéploiements dans les différents services administratifs de l’île. Avec inoussa.centerblog.net

 Justice La réforme est engagée

Comme on vous l'indiquait dans notre site, le ministre de la Justice de l'Union des Comores, Mourad Said Ibrahim, a déposé le 17 août dernier au parlement des projets de loi destinés à reformer la justice du pays. C'est l'un des engagements électoraux du candidat Sambi. Dans une interview accordée à nos confrères d'Alwatwan, le ministre donne les détails de ces projets. Et parmi les nouveautés de ces textes, la suppression du jury populaire dans les procès d'assises et l'instauration de la rétroactivité de la loi pour les détournements des deniers publics.Suite de l'article

Crise anjouanaise L'option militaire semble écartée par l'UA

Dans un communiqué du 13 août dernier, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, indique avoir recommandé la révision du mandat de la Mission d’assistance électorale et sécuritaire de l’UA aux Comores ( MAES) et l’accroissement de ses effectifs, en vue d’assurer la mise en œuvre effective du cadre institutionnel tel que prévu par la Constitution de l’Union des Comores. Mais l’option militaire semble aussi écartée, car dans le même communiqué le Conseil dit ne pas exclure aucune option, pour la mise en œuvre du cadre défini au Cap et à Pretoria, "y compris l’imposition de sanctions individuelles ciblées contre les autorités de fait d’Anjouan". Alors là, on est loin du débarquement militaire souhaité fortement jusqu’à très récemment par les autorités comoriennes. Par ailleurs, le mandat de la MAES est prolongé jusqu’au 31 décembre 2007. Suite de l'article

Opinion libre Culture et développement par le notable marseillais

Économie Une nouvelle banque aux Comores selon inoussa.centerblog.net, une nouvelle banque pourrait bientôt s’installer à Moroni, la BFC (Banque fédérale des Comores). Le transfert de fonds entre le Koweit et les Comores est déjà effectué via la banque de France. Cette nouvelle banque appartiendrait au groupe Gulf, le même qui construit le village touristique à Bangoi-Kouni. Le montant total des projets que Gulf entend réaliser aux Comores les cinq prochaines années est évalué à 300 millions de dollars US.

Fait divers Incendie criminel à Mbéni Un dispensaire de Caritas (une branche de secours catholique) situé à Mbeni en Grande-Comores a été incendié dimanche 12 août. Un communiqué publié ce lundi revendique l’incendie et menace de commettre d’autres actes criminels si Caritas persistait à rester dans la région. Le même communiqué dénonce « l’arrivée de ces chrétiens » dans le Hamahamet et explique leur geste par le devoir imposé à chaque musulman de lutter « contre le christianisme ». A Mbeni, une réunion publique s’est tenue hier pour dénoncer les auteurs de cet incendie. Ce dispensaire de Caritas a ouvert ses portes il y a quelques mois. Un bâtiment lui a été mis à disposition pour effectuer ses activités. Sur les lieux de l'incendie, on aurait retrouvé notamment un cocktail Molotov. inoussa.centerblog.net

Mayotte 17 morts, 19 disparus dans le naufrage d’un kwassa-kwassa

Une embarcation transportant des passagers clandestins en provenance des Comores a chaviré lundi matin près de Mayotte, faisant 17 morts dont 8 enfants. Quatre blessés ont pu être secourus et ont été hospitalisés à Dzaoudzi, sur l’île de Petite-terre (est). Selon les premiers témoignages, la barque -appelée kwassa-kwassa- était partie de l’île d’Anjouan (Comores), au nord-ouest de Mayotte, et transportait une quarantaine de passagers. 17 corps ont été retrouvés, 19 passagers sont toujours portés disparus. Les recherches se poursuivaient lundi à la mi-journée, par terre, air et mer. Le naufrage s’est produit au large de la plage de Moya, l’un des sites protégés de l’île, a précisé le lieutenant-colonel Martinez, commandant de la gendarmerie. "A 6H40 ce lundi matin (05H40 à Paris ndlr), le gardien de la plage de Moya a prévenu la gendarmerie qu’il avait vu une embarcation kwassa-kwassa qui avait chaviré", a précisé le lieutenant-colonel. "La brigade de gendarmerie de Pamandzi en Petite-Terre, assistée des brigades mobiles et des pompiers, est allée sur place afin de mener des opérations de sauvetage et de recherche", a-t-il ajouté. Les cadavres ont été transférés à la morgue de Mamoudzou, chef-lieu de la collectivité départementale. "Des opérations de la brigade nautique sont effectuées pour récupérer la barque mais la phase de marée descendante n’a pas facilité les secours", a encore précisé le lieutenant-colonel Martinez. Les drames liés à l’immigration clandestine ne sont pas rares aux alentours de Mayotte. Dans la nuit du 21 au 22 juillet, un autre "kwassa-kwassa" avait fait naufrage faisant 2 morts, entre 15 et 27 disparus. Le 8 janvier 2007, le naufrage d’une embarcation de clandestins venant d’Anjouan (Comores), avait fait deux morts et 19 disparus. Quelques mois plus tôt, le 21 septembre, le naufrage d’une barque de Comoriens avait fait un mort et dix disparus. Les clandestins arrivent le plus souvent de l’île d’Anjouan, distante de quelques dizaines de kilomètres de Mayotte. De nombreux habitants des trois îles des Comores tentent de gagner clandestinement l’île soeur de Mayotte, île de l’archipel comorien qui a décidé de rester française au moment de l’indépendance en 1975 et où le niveau de vie est beaucoup plus élevé. La majorité des clandestins veulent s’installer à Mayotte pour y travailler ou s’y faire soigner. (AFP)

A Quand l’État comorien prendra en charge ses étudiants à l’extérieur ?       

Ils se sentent délaissés, abandonnés seuls dans un désert, sans responsable. Eux-mêmes tentent tant bien que mal de se prendre en charge. Voilà comment vivent les étudiants comoriens au Sénégal. Pour survivre, Ils se serrent les coudes. Suite de l'article

Toute l'actualité des 7e Jeux des îles sur www.jioi2007.mg  

Choléra L'État agit mollement  

L’épidémie de cholera qui a resurgi depuis février dernier dans l’île autonome de Ngazidja, prend de proportions très inquiétantes.  Plus de 300 personnes sont atteintes de l’épidémie depuis le 1er août. On comptabilise déjà 10 morts. Face à ce drame national, l’État comorien n’a pu faire que d’interdire les festivités (Photo/Alwatwan). Suite de l'article

Communiqué du gouvernement de l'Union à la suite de la nomination du gouvernement d'exil

Claude nous a quitté Selon inoussa.centerblog.net, ce gendarme très connu dans le pays fait malheureusement partie des victimes de l’épidémie de cholera qui sévit en Grande-Comore depuis le mois de février. Ce major originaire de Vouvouni, est décédé dimanche 5 août à l’âge de 50 ans. Il était père de 6 enfants. La rédaction de kweli présente ses condoléances à sa famille et à tous ses proches.

Les contrevérités de Radio Comores Tout le monde ici pourrait dire: et alors! Mais dans le métier de journalisme ça ne se passe pas comme ça. On doit dire la vérité, éviter ce qu'on appelle les liens communs. C'est une exigence déontologique. Ceux qui ont écouté le journal de radio Comores de vendredi soir, ils ont pu entendre les informations suivantes: "le coût des vacances du président Sarkozy provoque une polémique en France. Les français veulent savoir comment sont-elles financées et ils demandent des comptes à M. Sarkozy." Le présentateur qui se trompe du lieu de vacances du président français(Texas au lieu de Wolfeboro), ajoute que "Mme Sarkozy, qui savoure bien la victoire de son mari est tout le temps rappelée(toujours par les français) qu'elle n'avait pas voté au second tour de l'élection de M. Sarkozy". Il y a deux semaines, dans les mêmes antennes de la radio nationale, on avait entendu dire que pour obtenir la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, "les autorités françaises et européennes avaient accepté de libérer l'ancien agent libyen détenu en Grande-Bretagne suite aux attentats de Lockerbie de 1988." Et bien une radio qui représente tout un pays devrait faire l'effort de vérifier les infos avant de les diffuser.  

Jeux des Îles de l’Océan Indien C'est parti

Les 7èmes des Îles de l’Océan Indien ont bel et bien commencé. La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu, jeudi 9 août, au stade municipal de Mahamasina en présence du président malgache, du président des Seychelles, du président des Comores, du premier ministre malgche et des hautes autorités. Plus de 2 000 athlètes issus des pays de l’Océan Indien (Maurice, Seychelles, La Réunion, Comores, Mayotte, Îles Maldives, Madagascar) y ont défilé. trois Îles se font démarquer en raison de leur nombre de participants, à savoir Madagascar, La Réunion, et l’île Maurice. Les îles Maldives n’ont pas encore envoyé de délégation, du moins jusqu’à jeudi. C'est à 18 h 30 que le président Marc Ravalomanana a annoncé officiellement l’ouverture des VII èmes Jeux des Îles de l’Océan Indien. Dix minutes après, la flamme olympique a été allumée dans la vasque. A 18 h 45, les représentants des athlètes ont prêté serment. Les Jeux ne font que commencer. Ils ne prendront fin que dimanche 19 août. Source la tribune de Mada

Opinion libre: l'illusion par Kari.Irchade.Tamaya

Gouvernement d'exil De qui se moque-t-on?

Un gouvernement en exil s'est formé à Moroni ce jeudi. Sa mission est de libérer l’île d’Anjouan et d’y organiser une élection présidentielle. C’est l’ancien président de l’assemblée d’Anjouan, M. Houmadi Kaambi, qui a signé le décret portant nomination de ce gouvernement dont voici la liste des membres:
M. Bacar Yousouf, Ministre de la sécurité intérieure, de l’information, des postes et télécommunications, chargé des actions sociales; M. Djamal Eddine Salim, Ministre de l’agriculture, de la pêche, des Eaux et fôrets, chargé de l’environnement; M. Arbabidinne Mohamed, Ministre des affaires sociales chargé des élections et porte-parole du gouvernement;
M. Abdou Said Houmadi, Ministre de l’Economie, des finances et de la promotion des investissements; M. Zarnadji Souf, Ministre de la justice et de l’emploi, chargé de la fonction publique; M. Aboubacar Haloum, Ministre des transports et du tourisme chargé du patrimoine historique classé; M. Archak Djamal Absoir, Ministre de l’équipement et des infrastructures.         En réalité ce pseudo gouvernement servira à quoi ? C'est de la poudre aux yeux. d'abord, il symbolise l'échec cuisant de celui de l'Union qui, depuis des mois, ne cesse de tergiverser. Ça remet en cause également l'action de l'Union africaine qui se montre très laxiste envers les séparatistes. Et surtout ce gouvernement est destiné à encore plus créer de l'amalgame dans la gestion de la crise anjouanaise. Bref, ce qu'un gouvernement national n'a pas réussi à faire pendant plusieurs mois, ne pourra logiquement pas être fait en quelques jours par un pouvoir non légitime et sans moyens. Alors comme on peut tous manigancer en ce moment, pourquoi ne pas organiser les élections du président anjouanais à Moroni ou à Fomboni et rapatrier les électeurs. Les Comoriens sont maintenant fatigués des mises en scène. Les wangazidja et les wamwali, comme les anjouanais pris en otage par le séparatisme veulent en finir avec cela. Un peu du courage messieurs les autorités! Sinon, il y en a beaucoup d'autres qui souhaiteraient vos places.  

Média Première vague de licenciements à Al-watwan

Depuis le 1er août dernier, la direction du premier journal des Comores a décidé de compresser son personnel. Pour cause : la direction évoque des contraintes budgétaires. Huit salariés de l’hebdomadaire dont quatre journalistes sont déjà remerciés. Cette tragique décision intervient après une série de réflexions et de concertations entre la direction et l’ensemble du personnel du journal. L’objectif recherché serait de parvenir à améliorer sensiblement la situation financière de la boîte qui n'arrive même pas à assurer son fonctionnement régulier. Ceci malgré la participation active de l’Etat, qui assure les salaires du personnel. L’aspect rendement des agents constitue également un facteur motivant dans la prise de la décision de licenciement. En fait, depuis juillet 1985, date de sa création, Alwatwan n’arrive pas à s’autossuffire à cause d’un laxisme agonisant dans sa gestion. Avant cette décision, Al-watwan continuait à payer les salaires de plus d’une trentaine d’agents. Comment en est-on arrivé là ? Cette pléthore s’explique par le fait que depuis fin 1998, les différents directeurs qui se sont succédés à la tête de ce journal procédaient à des recrutements fantaisistes, sans chercher l’efficacité. Au sein de la rédaction, on trouvait des jeunes parfois sans repères et sans perspectives dans le métier du journalisme. Sur les huit agents licenciés, environ quatre étaient recrutés comme journalistes. Une fois sur le terrain, ces jeunes n’ont jamais bénéficié d’encadrement, et sont laissés sans formation de base et encore moins de recyclage. Pour ce contingent, il a été écrit noir sur blanc, sur leur décision de licenciement, qu’ils pourront proposer des dse piges tout en envisageant à se perfectionner, l’unique condition de leur éventuelle réintégration. Un coup dur pour ces jeunes et pour leurs familles qui n’ont cessé de frapper les différentes portes de l’administration pour tenter de faire révoquer cette décision. Mais en vain. Et selon des sources proches du journal, ce ne serait qu’une première phase, d’autres suivront, afin d’assurer la survie d’un canard qui n’est pas loin d’être lâché par les autorités en place. De toute façon, quoi que l’on fasse Al-watwan ne se remettra avec sa politique actuelle. Un journal qui vend moins de 1000 exemplaires par semaine et qui ne fait aucun effort pour  améliorer la performance de son département commercial, aura toujours du mal à tenir.  Et encore, sa ligne éditoriale mérite d’être réorientée pour capter des lecteurs. Peut-être aussi, il faudrait privatiser l'hebdomadaire. Et, ça serait la fin d'un cycle.  De l’un de nos correspondant à Moroni

Jeux des îles Le président Sambi s'y rend

Selon inoussa.centerblog.net, le président Sambi aurait quitté Moroni ce mercredi 8 août pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux des îles de l’Océan indien, demain à Antananarivo. Alors que la question anjouanaise reste entière et le cholera continue de faire des ravages à Ngazidja, ce déplacement du chef de l’État continue de nourrir la polémique. Surtout que la participation de l’île de Mayotte à ces jeux, en tant qu’entité distincte, est perçue à Moroni comme un cuisant camouflet pour la diplomatie comorienne. L’on s’étonne de cette volte-face spectaculaire de M. Sambi sur la question de Mayotte. Pour certains, ce revirement pourrait s’expliquer par le souhait du pouvoir d’accélérer la rencontre au sommet entre Nicolas Sarkozy et Abdallah Mohamed Sambi. S’il en est ainsi, l’on ne peut s’empêcher d’établir une comparaison avec le régime Azali qui a levé le pied sur le retour de Mayotte contre sa visite officielle en France. Mais, la participation du chef de l’Etat à ces JIOI relance la polémique sur le départ tardif des athlètes comoriens, soit la veille même du coup d’envoi officiel. Les responsables sportifs comoriens ne sont pas dupes : les Comores vont juste jouer la figuration.. A moins que les jeunes de la diaspora arrivent à imposer leurs marques. Alors pourquoi aller assister, en direct, aux contre-performances de l’équipe nationale après avoir refusé de lui donner les moyens de briller et de mieux défendre les couleurs nationales.

Mwali Dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour l'ex-président de l'île

Le verdict est tombé ce lundi 6 août. Détournement des fonds, faux  et  usage des faux, complicité. Voilà exactement ce que la justice reproche aux anciens dignitaires de l'île de Mohéli. Le jugement est donc rendu public hier au palais de justice de Fomboni par le président Idriss Abdou Moustakim.                     Peines requises: dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour l'ancien président de l'île, et une amende de 300 000fr c, à l’encontre de l’ex-président de l’île de Mohéli, Mohamed Said Fazul et l'ex-candidat, Abdallah Said Sarouma. Mme Salima Hamide, ancienne trésorière, Said Abdourahmane, ancien ministre des finances et du budget et l’ex-caissier du trésor, Rakim Baco ont écopé d’emprisonnement avec sursis. Ce verdict ne satisfait pas le parquet qui se réserve le droit de faire appel.  "Je ne peux pas comprendre qu’une affaire pareille puisse être traitée ainsi, alors que des simples délits bénéficient d'une digne correction", a déclaré le procureur de la république, Soilihi Mahamoud qui confirme par ailleurs son intention de faire appel.
Les avocats de la défense, Me Fahmi et Me Mzimba, avaient plusieurs fois plaidé lors de l'audience du 2 août, pour l’annulation de l’audience, en vain. Ils avaient aussi déploré l’absence d’un juge d’instruction dans l’île. "L’enquête préliminaire est faussée en amont et en avale", a déclaré, Maître Mzimba. De notre correspondant à Mwali

Éducation L’Union dénonce la prise en otage des élèves d’Anjouan par Mohamed Bacar

Dans un communiqué diffusé dimanche 5 août à Moroni, le ministère de l’Éducation nationale de l’Union des Comores a dénoncé le comportement des autorités de l’île d’Ajouan qui empêchent la tenue des examens de fin d’année, notamment le baccalauréat. « Conformément aux conclusions de la Conférence des Ministres en charge de l’Éducation tenue à Mutsamudu du 17 au 19 mars 2007, l’île Autonome d’Anjouan n’a pas rempli le point 3 du paragraphe C concernant la proposition de nomination de deux candidats pour les Présidents de jury », précise-t-on dans le communiqué. Le ministre qui rappelle que le déroulement serein, ainsi que l’organisation et la validation des examens scolaires et professionnels session 2007 dans tout le territoire national, est un souci que tout le monde partage, et affirme que le baccalauréat se déroulera normalement dans les deux autres îles : Mohéli et Ngazidja. En fait, les épreuves ont commencé dès ce lundi 6 août. Le ministère, apparemment démuni de toute solution, se contente de rappeler que : « c’est la population et aujourd’hui plus particulièrement 2 618 jeunes d’Anjouan dont 24 candidats au baccalauréat technique qui sont pris en otage ».  Et en désespoir de cause, de faire croire qu’il [le gouvernement] « décide malheureusement de reporter les épreuves du baccalauréat de l’île d’Anjouan jusqu’à la normalisation de la situation institutionnelle de l’île ».

 Parole de ministre. Le ministre de la santé de l'île autonome de Ngazidja, Fouad Abdourahim, qui présentait vendredi 2 août les actes concrets déjà réalisés par son ministère depuis sa nomination il y a juste un mois, n'a pas échappé à quelque questions de journalistes. Un journaliste de radio Comores, curieux, lui demande d'expliquer le programme qu'il compte mettre en oeuvre pour la santé des wangazidja. Le ministre n'hésite pas, et répond ainsi:"Nous, on va rien inventer. nous allons respecter le code de la Santé". Ah oui, les ministres sont nommés pour ça!

Justice "Affaire vanille", un procès hautement politique ?

Le tribunal correctionnel de Moroni a prononcé, mardi 31 juillet, le verdict sur le dossier communément appelé "affaire vanille." Ce feuilleton qui a fait tant de vagues et fait couler beaucoup d’encre et de salive, n’est pas loin d’être clos, tant le parquet a décidé de mettre le paquet sur plusieurs dossiers longtemps en souffrance. Les investigations faites à cet effet,  font état à 52 millions de fc qui se sont volatilisés au préjudice de l’État Comorien. Une manne financière soutirée sur ce que l’on appelle fonds de soutien à la vanille. Cette malversation a eu lieu durant le régime du colonel président Azali Assoumani. Les personnes inculpées dans cette affaire sont, le neveu du colonel Azali Assoumani, répondant à la barre au nom de Idarousse Hamadi, Saïd Msaidié, respectivement secrétaire général au ministère de la Production et chef de la Brigade vanille. Ces deux "gros poissons," sont condamnés à 5 ans de prison dont 3 à 15 mois ferme. Ils sont également condamnés à payer chacun une amende de 1 à 2 millions de fc.  Idarousse Hamadi est sommé par la justice à rembourser 32 millions de fc, tandis que Said Msaidié, 14,7 millions de fc. Mohamed Abdou dit Meda qui fut à l’époque secrétaire général du gouvernement, comme l’ancien ministre Houmed Msaidié (photo), sont condamnés chacun à 18 mois de pison dont 6 fermes. Ils sont également condamnés à payer chacun une amende de 800 000 fc. Ces derniers ont un délai de 10 jours pour interjeter appel. Même si ce procès a eu lieu à une époque où les Comoriens ont plus que jamais besoin de rassembler toutes les énergies pour faire face à la situation intenable qui frappe de plein fouet le pays, ce procès pourrait servir d’exemple pour lutter contre les malversations, devenues monnaie courante. Cependant, certains comoriens parlent d’un procès hautement politique qui favoriserait le régime actuel à  fourbir tout obstacle de nature à compromettre l’existence d’un pouvoir actuellement illégal, après l’irrédentisme anjouanais. De l'un de nos correspondants à Moroni

Y a-t-il un pilote dans l’avion Comores ?

C’est la question que l’on se pose à Moroni durant ces derniers jours. En effet, le pays ne semble pas avoir un chef. Une navigation à vue qui n’échappe pas à tout observateur averti de la vie politique nationale. Jugez-en vous-même.Suite de l'article

Nomination L'ex-candidat à l'élection présidentielle de Ngazidja, Abdou Raouf Ahamd, a été nommé mercredi 1er août conseiller aux affaires sociales à la présidence de l'Union, en remplacement de Moulida Ibrahim Boina devenu ministre de la justice et de la fonction publique de Ngazidja depuis le 5 juillet dernier. M. Abdou Raouf Ahmed avait obtenu 5,97% au premier tour de l'élection de Ngazidja et avait apporté son soutien au candidat Mohamed Abdouloihabi. 

Sambi rencontre à nouveau les présidents des îles

Les président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi a reçu dimanche 29 juillet les nouveaux présidents des îles autonomes de Ngazidja et de Mohéli, Mohammed Abdouloihabi et Mohamed Ali Said. C'est la deuxième rencontre entre M. Sambi et ces derniers depuis leur élection le 24 juin. Les trois hommes se sont penchés sur la possibilité de travailler en concertation, afin d'éviter les querelles de compétences qui avaient empoisonné durant ces dernières années les relations entre l'Union et les îles autonomes. Ben Massoundi Rachidi, conseiller à la présidence de Mohéli, a indiqué juste après la rencontre que "cela permettra de voir clairement comment travailler en bonne collaboration". Il a déploré le fait qu'Anjouan "ne puisse pas avoir encore un président légalement élu." Quant au président de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi, il a affirmé que les rencontres avec M. Sambi se dérouleront une ou deux fois par mois."Le président souhaite qu'on se réunit régulièrement, pour parler des questions d'urgence et de réfléchir sur les questions du développement de notre pays", a-t-il précisé.

Hachim: "Les clefs de cette crise anjouanaise se trouvent à Paris et non à Addis-Abeba"

Hachim Said Hassani, vice-président de l’organisation internationale de médiation de Genève, œuvre depuis plusieurs mois pour la création de la fondation des Comores. Tout semble être dans la bonne voie, car l’inauguration de la fondation est prévue le 9 septembre prochain à Foumbouni. C’est dans ce contexte que nous avons rencontré M. Hachim pour comprendre l’objectif de cette initiative. Mais au-delà de la fondation, l’ancien secrétaire du Mouvement sauver l’unité des Comores, ne manque pas l’occasion d’analyser la situation des Comores. Pour lui, l’heure est grave, Sambi doit dératiser le navire Comores. Une interview sans concession.Suite de l'article

Mohéli Première audience de l'affaire des cautions des candidats

La première audience sur l’affaire de détournement des fonds et usage des faux papiers concernant les cautions des candidats aux dernières élections présidentielles de l’île de Mohéli, s’est tenue mercredi 25 juillet au palais de justice de Fomboni. Une affaire très compliquée pour les citoyens qui se sont tout de même déplacés pour l'occasion. L'affaire concerne pour l’instant cinq personnalités de l'île: l'ancien président Mohamed Said Fazul, l’ancienne trésorière Mme Salima Hamidi, l’ancien ministre des finances et du budget Said Abdourahamane Mohamed, le caissier de la trésorerie Rakim Baco et l'ex-candidat, Abdallah Said Sarouma. Ils ont tous nié les faits lors du débat qui s'est déroulé pendant environ 5 heures, de 9 h 30 à 15 heures. M. Rakim Baco a indiqué que deux candidats seulement avaient payé leur caution : l'actuel président de l'île, Mohamed Ali Said et Djabir Abdou. Même M. Fazul n'avait rien payé, selon Baco. Et voici sa version devant les juges: "Le président Fazul m'avait téléphoné et demandé de délivrer à chacun une quittance de paiement". Mais  le parquet a reporté l’affaire au 2 août prochain, car, selon le président du tribunal, il y a d’autres personnes qui  vont être entendues". Notre correspondant à Mohéli.

Diaspora Les Comoriens très en colère contre Contra Sud

Amina.Z. est la l’une des filles d’une famille comorienne qui avait décidé de rentrer définitivement aux pays, après quarante ans de vie en France. Ses parents avaient préparé un conteneur bien rempli de matériels de tout genre. Mais quelques jours après l’embarcation du bateau, qui avait quitté le port de Marseille, le 06 juin 2007, à destination de Moroni, la famille apprend que tous ses efforts ont été jetés à la mer par l’équipage. Très touchée par cette triste nouvelle, Amina exprime sa colère et fait appel à une mobilisation forte pour dire : « plus jamais ça ».  Suite de l'article   

Anjouan : Mohamed Bacar campe sur ses positions

Selon un communiqué du gouvernement de l’Union des Comores publié mercredi 25 juillet, le président autoproclamé d’Anjouan, le colonel Mohamed Bacar refuse tout processus d’élections dans l’île qu’il a prise en otage depuis maintenant plusieurs années. Ce communiqué intervient au lendemain de la rencontre entre Mohamed Bacar et une délégation de la communauté internationale, dans le cadre des conclusions de Pretoria du 9 juillet dernier.  « La délégation de la communauté internationale, y compris l'émissaire du Président de la Commission de l'Union Africaine, s'est rendue à Anjouan le 24 juillet 2007 où elle a pu rencontrer le Colonel Mohamed Bacar, précise le communiqué. Et d’ajouter : « Ce dernier a rejeté les conclusions de Pretoria et réitéré son refus de l'organisation des élections à Anjouan. Il a maintenu cette position malgré les interventions des Ambassadeurs de France, de Chine et de l'Afrique du Sud qui ont souligné leur soutien au Communiqué du Cap et aux Conclusions de Pretoria. » Impuissant face l’intransigeant Mohamed Bacar, le gouvernement comorien tente de jouer les prolongations et s’en remettre à l’Union africaine. Il souhaite la tenue rapide d’une dernière réunion où les ultimes décisions seraient prises par la communauté internationale. Dans son communiqué plus ou moins vide quant à son contenu, le Gouvernement de l'Union des Comores salue la détermination de l'Union Africaine et dit ne pas vouloir reculer devant ses responsabilités. Et il se contente de rappeler les termes du point 7 du communiqué du Cap qui indiquait que :"La réunion a convenu qu'au cas où les exigences mentionnées ci-dessus ne seraient pas satisfaites par les autorités anjouanaises (élections libres, transparentes et démocratiques à Anjouan), le CPS devrait se réunir pour prendre les mesures nécessaires, y compris la révision du mandat de la MAES et l'accroissement de ses effectifs, en vue de réaliser les objectifs mentionnés plus haut et d'assurer la mise en œuvre effective du cadre institutionnel prévu par la constitution de l'Union des Comores". Rappelons que Le colonel Mohamed Bacar, "président" d'Anjouan, une île aux velléités séparatistes depuis 1997, a été élu et investi début juin après un scrutin organisé contre le gré des autorités de l'Union, scrutin condamné par l'UA et toute la communauté internationale. Kweli

Diaspora Rohff comparaît devant le tribunal de Créteil

Le rappeur franco-comorien, Rohff, soupçonné de menace avec armes, devait être déféré mercredi soir à Créteil pour être traduit jeudi, 26 juillet, devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate, a-t-on appris de source judiciaire. Le rappeur, placé en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi au commissariat de Villejuif (Val-de-Marne), est soupçonné de détention d'arme et de munitions ainsi que de menace ou violence avec arme, a ajouté la même source. L'audience aura lieu à 13H30. Un conflit familial serait à l'origine des faits qui se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, a précisé la source judiciaire. Le frère de Rohff, âgé de 28 ans, a appelé la police après avoir été menacé avec une arme. La victime, qui était attablée au restaurant Quick de Villejuif et qui a pris la fuite, a précisé que son agresseur, qu'il connaissait, circulait à bord d'une Mercedes noire. Le véhicule, avec à son bord Rohff et trois autres personnes, a été intercepté quelques minutes plus tard. La police a découvert sous un siège un 357 Magnum ainsi que des munitions. Le rappeur, âgé de 29 ans, a été placé en garde à vue tandis que les trois autres personnes ont été remises en liberté après audition, a-t-on indiqué de source policière. Rohff a été condamné en 2005 à 4 ans d'emprisonnement, dont trois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, pour des violences à la sortie d'une boîte de nuit à Ivry-sur-Seine, trois ans plus tôt. Source AFP

Évènement à Marseille L’association de la Savine en partenariat avec la FECOM, vous convie à une demie journée de convivialité ? Assurée par les enfants du quartier, le samedi 28 juillet à partir ce 12 heures à la Savine. Des enfants français d’origine comorienne vous amènent aux Comores sans frais par leurs présentations scéniques avec le programme suivant : 12 h 13 h : REPAS (spécialité comorienne). 14 h -14 h 30 :   HYMNE NATIONALE (comorienne et française) 14 H 30 - 16 h :  ALLOCUTIONS. 16 h – 18 h : SPECTACLE D’ENFANTS (Poème sur les Comores suivi d’une danse traditionnelle Sketch sur les origines Un poème sur la destinée humaine Rôle de l’éducation civique à l’éducation des enfants Sketch en comorien Place du conte comorien dans la société Danse traditionnelle comorienne)18 h 15 : DANSE TRADITIONNELLE DES FEMMES.

Opinion libre Jusqu’où ramènerait la chirurgie esthétique des Grands-Comoriens ?

Anjouan Le scrutin est prévu pour le 28 juillet

La commission électorale nationale indépendante (Ceni) vient de fixer le scrutin présidentiel à Anjouan au 28 juillet prochain. A moins de deux semaines de cette date, rien pourtant ne semble indiquer la tenue de cette élection. D’une part, les autorités de l’Union traînent les pieds et n’ont pris aucune disposition. D’autre part, Anjouan s’oppose à la tenue de ce scrutin comme l’indiquent les récentes déclarations incendiaires de Mohamed Abdou Madi. Bref, c’est le statu quo. Le rendez-vous de Pretoria qui avait réuni des délégations des deux parties avait recommandé l’organisation, dans les meilleurs délais, de cette élection. Anjouan n’avait pas émis aucune réserve. Mais Il a fallu que les délégations soient rentrées aux Comores pour assister à ce désaccord fondamental. Chaque partie y va de son interprétation de l’accord de Pretoria.

Union Entre pénuries et séparatisme tous azimuts, Sambi se trouve au cœur de l’étau

Le gouvernement d’Ahmed Abdallah Sambi a du pain sur la planche. La situation qui prévaut ces derniers temps sur l’ensemble du territoire national fait craindre le pire. Entre pénurie de riz et de ciment, flambée des prix,  séparatisme tous azimuts, le président semble bien embourbé.  Suite de l'article      

Union Un nouveau chef d'état-major à l'AND

L'armée nationale pour le développement (AND) vient d'avoir un nouveau patron en la personne du lieutenant-colonel Salimou Mohamed Amiri, qui a été jusque-là le président de la commission d'état-major mise en place en mai dernier aussitôt après la destitution du colonel Hamza, accusé de connivence avec Mohamed Bacar. C'est le lieutenant-colonel Salimou Mohamed Amiri qui dirige depuis lundi, 16 juillet, l'armée nationale. Le président Sambi vient ainsi de mettre fin à une situation d'exception qui régnait depuis le 1er mai dernier à l'AND après la destitution de son chef d'état-major, le colonel Hamza. Pour rappel, ce dernier était accusé de pactiser avec l'ennemie de l'unité nationale, M. Mohamed Bacar, et d'entretenir des relations douteuses avec le régime anjouanais. Il est actuellement en résidence surveillée et attend son procès qui devrait intervenir dans les  prochains mois. La nomination de Salimou est accueillie favorablement à kandani, haut-lieu de l'AND. L'homme est connu pour être intègre et très à cheval sur les principes. Formé à Saint-Cyr et titulaire d'un DEA d'Histoire, le nouveau chef d'état-major est très apprécié pour son intelligence, son professionnalisme et son honnêteté. Il est le seul officier, sous le règne du colonel Azali, à n'avoir été associé à aucune malversation. Ses relations avec Azali n'ont jamais été au beau fixe bien qu'ils soient issus de la même région (le Hambou). Il faut dire que la crise anjouanaise dictait la nomination d'un chef d'état-major plein. L'on sait que dans l'entourage de Sambi, certains officiers faisaient des pieds et des mains pour être nommés au poste. Avant sa nomination, une rumeur de démission du colonel Salimou circulait à Moroni. Il aurait manifesté son mécontentement devant cette situation d'exception qui se prolongeait à l'AND en pleine crise anjouanaise et à l'heure où l'on parle d'une éventualité de débarquement militaire à Anjouan. Il serait surtout en conflit ouvert avec le chef du Cabinet militaire à la présidence, le capitaine Abdoulbastu, qui voudrait marcher sur les plates-bandes de l'état-major. Finalement, Sambi a crevé l'abcès en décidant de le nommer à la place de Hamza.

"Miss Comores, un événement culturel très intéressant"

Noura, jeune étudiante et mannequin en free lance, a été élue Miss Comores 2007 à Lyon. Depuis, elle tente de véhiculer l’image des Comores. Pour la première fois depuis qu’elle est repartie en Allemagne où elle étudie le commerce, elle revient sur l’événement et explique pourquoi il faudrait l’organiser régulièrement. Suite de l'article

Déclaration de Alliance Nationale pour le Développement et la Réforme (Mbadiliho) 

Union-Ngazidja Vers un conseil de ministre commun

A Moroni, une rumeur insistante fait état d’un conseil de ministres commun entre l’Union et le gouvernement de Ngazidja. L’éventualité n’est pas à écarter selon les proches du président de l’Union. Mais, l’idée est fortement critiquée dans certaines milieux à Ngazidja qui supportent mal cette grande complicité entre Sambi et Abdouloihab. Certes, personne ne veut de ce conflit de compétences qui a longtemps empoisonné les relations entre l’Union et l’île, il n'empêche que souhaiter une aveugle soumission du président de Ngazidja aux seules volontés de Beit-Salam, c'est un pas que beaucoup hésitent à franchir.

Fête nationale Sambi à Mwali

La fête nationale du 6 juillet a été célébrée dans l’île de Mohéli en présence des autorités de l’Union dont le président Mohamed Abdallah Sambi accompagné du vice-président Ikililou Dhoinine, de la ministre Sitti Kassim et  d'une commission de l’État-major. Le président s'est rendu dans l'île après avoir honoré la cérémonie officielle  à Moroni dans  la matinée du vendredi 6 juillet. Il a d’abord effectué la prière de vendredi avant de se rendre à la fête. Entouré du président mohélien,Mohamed Ali Said, et du colonel Mohamed Anrifi, M. Sambi a tenu un discours à la Nation après avoir effectué le salut au drapeau.  Il a fait un rappel historique de l'État comorien, puis une brève comparaison entre l’Union des Comores et l’île de Mayotte: « Aujourd’hui, les Comores comptent des nombreux docteurs, contrairement à l'île de Mayotte. C’est une fierté pour les Comores ». Cela rappelle un peu son discours de Marseille l'été dernier. Il a parlé aussi des fruits de l’indépendance: "hymne national, drapeau et plusieurs choses ». Concernant la situation anjouanaise, le président a dénoncé le "groupe des gens rebelles qui ont pris l'île en otage ». Vers 16 heures d'après-midi, le président et sa délégation ont quitté le lieu vers l’aéroport de Bandare Salame où ils ont pris le vol pour Moroni. Rappelons que l’année dernière, le chef de l’État avait sillonné les trois îles pour fêter le 6 juillet, contrairement à cette année où il est interdit d'entrée à Anjouan, son île natale.

Union Anjouan source d'humiliation

Le Sommet de l’Union africaine, du 1er au 3 juillet à Accra, a tordu le bras au président Sambi. Alors qu’il continuait à dire qu’il n’y aurait pas de négociations possibles avec les autorités anjounaises avant l’organisation d’un autre scrutin sur l’île, le voilà contraint de revenir sur ses déclarations. Un revirement qui n’étonne personne à Moroni tant le double langage est redevenu la règle au sein du gouvernement de l'Union. Suite de l'article

Le discours du président Ahmed Abdallah Sambi à l'occasion de la fête nationale

Gouvernement Le Grands-Comoriens sont déçus

Le premier gouvernement de Mohamed Abdouloihab, le tout nouveau président de l’île de Ngazidja, est composé, à une exception près, de personnalités de bas relief qui manquent souvent de l’expérience nécessaire pour faire face aux vrais défis de Ngazidja. La compétence et l’efficacité semblent avoir été sacrifiées sur l’autel de l’équilibre régional et de la fidélité. Les wangazidja sont remontés. Explications.Suite de l'article

Le premier gouvernement d'Abdouloihabi Mohamed Abdouloihabi a nommé son premier gouvernement jeudi. Voici la liste des membres du gouvernement :  Directeur de Cabinet, Mr Mohamed Abdou Mhadjou; Porte parole du gouvernement, ministre de la production de l'équipement, de l'énergie et de l'environnement, Mr Taki Mboreha; Ministre de l'Economie, des finances, Mr Ali Msa Moindjié; Ministre des Postes et Télecommunications, chargé de la Diaspora, Mr Said Mzé Dafiné; Ministre de l'Education, de la Jeunesse et des sports, Mr Soilihi Adabi Ali; Ministre de la Santé et de la Population, Mr Fouad Abdouroihime; Ministre de la justice, de la Fonction publique de l'emploi et du Travail, Mr Maoulida Ibrahim; Ministre de l'Intérieur et de l'Information, Mr Ahamada Mzé

Mohéli Un gouvernement de cinq ministres

Le premier gouvernement du président Mohamed Ali Said a été rendu public dans la soirée du mardi 4 juillet par le porte parole du gouvernement sur  les ondes de la radio locale. Un gouvernement composé de 5 ministères et de 3 membres délégués auprès des ministères, et un conseiller spécial du président.                    M. Abdourahmane Ben Cheik est nommé ministre de l’Administration Territoriale de la justice chargé des relations avec les institutions. Le portefeuille des affaires sociales est confié à M. Abdourazak Boina Heri, instituteur de formation. Celui  de l’équipement, de l’énergie, chargé des sociétés d’État  et tourisme est à la charge de M. Daroussi Bacar, un professeur de sciences. M. Mahamoud Harouna est nommé ministre des télécommunications, postes et transports. M. Abacar Bounou est eb charge du ministère de la production et de l’environnement. Sont aussi nommés  trois  membres délégués auprès de certains ministères. Il s’agit de M. Ben Ousseine, délégué des Affaires financières et Économiques auprès de la présidence; M. Chabouhane Msa Oili, délégué auprès du ministère de l’administration territoriale et M. Soibaha Abdou Bacar délégué chargé de  la culture, jeunesse et sport auprès  du ministère des Affaires Sociales.

Mayotte Le chef d’état-major d’Anjouan a été renvoyé

Abdou Bacar, chef d’état-major et frère du colonel Mohamed Bacar, président autoproclamé de l’île lors d’un scrutin dénoncé par l’État comorien et l’Union africaine, a été renvoyé, mardi 3 juillet, à Anjouan. Arrivé par le bateau Maria Galante (une navette faisant le lien entre Mayotte et les Comores, principalement Anjouan), dimanche dernier, en possession d’un visa de longue durée délivré, selon l’AFP, par l’ambassade de France à Moroni, le lieutenant-colonel Abdou Bacar, également chef de la Force de gendarmerie d’Anjouan avait été interpellé par la police de la collectivité départementale. En effet, selon la préfecture de Mayotte, ce visa avait été annulé entre-temps par les autorités françaises, sur demande des autorités centrales de l’Union des Comores. Lundi 2 juillet, près de deux cent personnes, essentiellement des Comoriens résidants sur Mayotte, avaient manifesté pour réclamer l’expulsion d’Abdou Bacar vers Moroni pour être jugé. Revendication donc à moitié exaucée. 

Mohéli Le nouveau président constitue un cabinet de 5 membres

Le nouveau président de l'île autonome de Mohéli, Mohamed Ali Said a nommé, mardi 3 juillet, son cabinet présidentiel. Il est composé d'un directeur de cabinet, M. Ben Cheik Mzé, d'un secrétaire général à la présidence et porte parole du gouvernement, M. Issouf Said Moissi, d'une directrice administrative et financière, Mme Bouchrati Abdoulhalim, d'un secrétaire du gouvernement, M. Hachim Ramiara et d'un chef de protocole, M. Ali Kassim. Élu deuxième président de l'île le 24 juin dernier, Mohamed Ali Said a été investi dimanche pour succéder à Mohamed Said Fazul qu"'il avait battu au second tour de l'élection présidentielle.

Écoutez le discours de M. Abdouloihabi lors de son investiture ce samedi

Gouvernement de Ngazidja, rendez-vous mercredi

Nous l’attendions ce lundi, et bien non ! Le  premier gouvernement de Ngazidja ne sera connu avant mercredi 4 juillet. Mais, jusqu’ici les concertations vont bon train. Des noms de la future équipe gouvernementale d’Abdouloihabi circulent dans tous les coins de la capitale.Suite de l'article

Investiture C'est parti pour cinq ans

Les nouveaux présidents des îles ont été investis ce week-end dans une ambiance très cordiale et  classique. A Ngazidja, Mohamed Abdouloibabi a pris les rênes de l’île samedi matin; et à Mohéli, Mohamed Ali Said a été investi dimanche à Fomboni, place de l’indépendance. Suite de l'article

 

Le gouvernement comorien insiste pour une intervention militaire à Anjouan

Les autorités fédérales de l'Union des Comores ont demandé, ce vendredi, à l'Union africaine (UA) d'intervenir militairement dans l'île d'Anjouan "pour rétablir l'ordre". Le gouvernement comorien demande "la tenue d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité" en marge du IXe sommet de l'UA d'Accra, pour autoriser la révision du mandat de la Mission d'assistance  électorale et sécuritaire de l'UA à Moroni, et lui permettre d'intervenir à Anjouan pour rétablir l'ordre et faciliter l'organisation rapide d'élections libres et démocratiques", souligne un communiqué reçu par l'AFP. Selon les autorités, "la situation de rébellion caractérisée qui  persiste à Anjouan menace l'unité nationale" de l'Union des Comores. Dans son communiqué, le gouvernement comorien critique également la  décision de l'UA d'organiser des négociations en Afrique du Sud avec les autorités de fait d'Anjouan, à la suite d'une mission ministérielle conduite par l'Afrique du Sud le 24 juin dans l'archipel. Pour le gouvernement comorien, cette mission a été "un échec" et  ses "objectifs n'ont pas été respectés". "Cet échec a provoqué une grande déception et risque de mettre en danger la paix et la stabilité qui ont toujours prévalu dans les  deux autres îles comoriennes" , estime le gouvernement. Le colonel Mohamed Bacar, "président" d'Anjouan, une île aux vélléités séparatistes depuis 1997, a été élu et investi début juin  après un scrutin organisé contre le gré des autorités fédérales des Comores, scrutin condamné par l'UA. L'Union des Comores, archipel de l'océan Indien, est secouée depuis des années par des conflits de compétence entre les trois îles, dotées chacune de leurs propres institutions, et l'Etat fédéral. source l'AFP
M. Sambi reçoit les nouveaux présidents des îles

Le président de l'Union des Comores M. Ahmed Abdallah Sambi a reçu à Biet-Salam, jeudi 28 juin, les nouveaux présidents des îles, M. Abdouloihabi (Ngazidja) et  M. Ali Said (Mohéli) pour la première fois depuis leur élection.  Les trois hommes ont décidé de promouvoir ensemble "la concertation et une cordiale collaboration entre les instituions de l'Union et des îles afin de mettre fins aux conflits de compétences et impulser le développement socio-économique des îles".  Les nouveaux élus ont également condamné " l'attitude rebelle du colonel Mohamed Bacar qui persiste à se maintenir illégalement au pouvoir, malgré la non tenue d'élections à Ndzuwani et les nombreux appels de la communauté internationale et de l'Union africaine en particulier"

Dernière minute Résultats officiels Le président de la Cour Constitutionnelle de l'Union des Comores, M. Mouzaoir Abdallah, a proclamé hier après midi les résultats définitifs du scrutin du 24 juin 2007:

NGAZIDJA : Taux de participation : 58,48%

M. Mohamed Abdouloihabi est élu président de Ngazidja: 58244 voix, soit 57,05%

Me Saïd Larifou : 43845 voix, soit 42,95%

MOHELI : taux de participation : 63,73%

M. Mohamed Ali Said  est élu président de l'île de Mohéli: 6812 voix, soit 57,15%

Mohamed Saïd Fazul : 5107 voix soit 42,85%

Crise anjouanaise Sambi, le dos au mur

La délégation de l’Union africaine dépêchée à Moroni, le 23 juin, pour trouver une issue à la crise qui oppose depuis plusieurs semaines l’État central à l’exécutif d’Anjouan est finalement repartie lundi 25 juin sans avoir réussi à rapprocher les deux parties. Reçue au palais présidentiel de Dari Najah par le colonel Mohamed Bacar et son proche entourage, la mission aurait été acquis à l’argumentaire d’Anjouan qui considère que les arrêts rendus jusqu’ici par la Cour constitutionnelle sont nuls, étant entendu que la délibération se fait à cinq au lieu de sept, comme écrit dans les textes réglementaires de l’institution. Suite de l'article

Mohamed Abdouloihabi élu à Ngazidja, mais la crise continue à Anjouan

Comme annoncé, le deuxième tour des élections présidentielles de Ngazidja a eu lieu dimanche 24 juin. Les Grands-Comoriens se sont prononcés, sans crainte aucune, malgré le peu de cas de certains parmi eux qui ont boudé le processus. Même si jusqu’ici on ne peut pas avancer un chiffre officiel, le taux de participation a été très faible, malgré les habitudes négatives de certains comoriens qui s’efforcent en cas pareil à chercher des arrangements pour faire augmenter le taux de participation. Comment ?Suite de l'article

Mohéli Mohamed Ali Said remporte l'élection
Ce dimanche 24 juin 2007, la population de l’île de Djoumbé Fatima s’est rendue aux urnes pour choisir leur chef exécutif. Ce deuxième tour opposait le grand commerçant de l’île Mohamed Ali Said et le président sortant Mohamed Said Fazul. Tôt le matin, vers sept heures, les bureaux de vote ont ouvert dans les différentes localités de l’île. Pour plus de sécurité et éviter les tentatives de fraudes,  la  circulation des véhicules particuliers et taxis étaient interdites à l'initiative du CEI. Ce qui n’a pas empêché les gens des mauvaises intentions de chercher à frauder. Heureusement que la force de sécurité était présente, quelques arrestations ont eu lieu dans la journée du dimanche à Fomboni.  Des partisans du candidat Fazul  ont été attrapés entrain de corrompre des électeurs.  Cependant, aucun incident majeur de nature à entacher le scrutin. Ce que l’on peut dire c'est que le scrutin s’est déroulé dans le calme et la démocratie. Mohamed Ali Said  a  obtenu 7371 voix  et  Mohamed Said Fazul  5245. Mohamed Ali Said étant soutenu en ce deuxième tour par le candidat Djabir Abdou, et Fouad Mohadji , pendant que Fazul n’avait obtenu qu’une seule alliance, celle de Abdallah Said Sarouma dit Chabouhane.  Mohéli avait sollicité un changement, depuis les débuts des campagnes, ce qui ressortissait à leurs  bouches, c’est qu’ils veulent «  un changement ». Est-ce qu’il s’agit d’un changement d’une personne, d’un individu  ou changement d’un comportement ?  Une ambiance règne dans les localités de l’île : des danses, cortèges, des youyou envahissent l’île depuis 20 heures lorsque les gens ont eu onnassance des résultats partiels. Dès 23 heures, à bord d’un camion, l’orchestre Safinati Salama de quartier Mdjimbia a animé toute la soirée, suivi par une foule se dirigeant vers le domicile de Mohamed Ali Said. De notre correspondante à Mohéli

Décès de Younoussa Bamana

Younoussa Bamana, ancien président du Conseil général de Mayotte et figure  historique de l'île française de l'Océan indien, est décédé vendredi matin à Mamoudzou, chef-lieu de la collectivité départementale de Mayotte. Younoussa Bamana, qui était âgé de 72 ans, avait farouchement lutté dans les années 1970 pour le maintien de Mayotte dans la République française estimant qu'il était de l'intérêt des Mahorais de refuser l'indépendance dans laquelle étaient engagées les trois autres îles de l'archipel des Comores, la Grande Comore, Anjouan et Mohéli. Qualifié de "héros de l'anti-indépendance", Younoussa Bamana avait été le premier député de Mayotte, de 1978 à 1981, puis le premier préfet de l'île. Il avait ensuite présidé le Conseil général de Mayotte durant une trentaine d'années. Il avait pris sa retraite politique en 2004 pour se consacrer à son domaine agricole à Ourouvini, près de Combani, dans le centre de la Grande terre de Mayotte. Source AFP

La décision, c'est ce soir

Dans quelques heures seulement, l’heure de vérité sonnera. Deux des quatre candidats en lice à Ngazidja et à Mohéli pour ce deuxième tour de la présidentielle des îles devront être élus. Depuis ce matin, les 410 bureaux de vote de Ngazidja et de Mohéli ont ouvert les portes à 8 h 30. Les électeurs s’y rendent mais timidement. Ce désintérêt est d’autant plus perceptible au Nord/Ouest de l’île de Ngazidja, tandis que dans le MBadjini c’est la grande mobilisation. Nous avons appris cet après-midi que dans beaucoup de bureaux de vote de Ngazidja les bulletins ont été envoyés avec retard. Ce qui a retardé certes, les opérations pendant plusieurs minutes. Certains se demandent si ce n’était pas un coup monté. Dans tous les cas, cette deuxième manche sera certainement parquée par un taux de participation plus faible. Ce qui pourrait, comme le premier tour, créer la surprise. Il est à noter que, jusqu’ici, on ne déplore aucun incident dans le déroulement des opérations électorales. A Ngazidja, le duel oppose l'ancien directeur de cabinat du président Ahmed Abdallah Sambi, Mohamed Abdouloihabi au candidat du Ridja, Me Said Larifou. A Mohéli  ça se joue entre le président sortant Mohamed Said Fazul et Mohamed Ali Said.  

Peut-il être battu?

A sa place, on aurait mille et une raisons de croire en la victoire. Mohammed Abdouloihabi, ancien directeur de cabinet du président Sambi, est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle de Ngazidja 16,59%). Candidat du pouvoir et soutenu par tous les ténors de la mouvance présidentielle, il est considéré comme le favori de ce second tour qui l’oppose au candidat du Ridja, Me Said Larifou qui avait obtenu 14,39. Cela va-t-il lui suffire pour remporter cette élection ? Où va-t-il se dégonfler face à la pression populaire que tente de lui imposer son adversaire? Analyse.Suite de l'article

Présidentielles des îles Que le meilleur gagne !

En moins de 24 heures, les comoriens de Ngazidja et de Mwali, en âge de voter, s’apprêtent, , à élire celui qui aura à présider leur destinée,  pendant une période de 5 ans. La campagne officielle a pris fin vendredi soir à minuit. Les autorités de l’Union peuvent jusque-là se féliciter  de l’atmosphère bon enfant qui a prévalu, notamment à Ngazidja. Bien que  de part et d’autre, entre les deux candidats, les discours ne s’invitaient pas à l’apaisement, il n’y a pas eu de dérapages, tout au long de cette campagne. Suite de l'article

Said Larifou appelle à la vigilance contre les pratiques douteuses

Le candidat du parti Ridja, Me  Said Larifou, boucle ce vendredi 22 juin,  sa campagne du deuxième tour de l’élection présidentielle de l’île de Ngazidja, par un grand meeting prévu à Mitsamiouli, chef lieu de la Préfecture du Nord/Ouest. Le choix de ce lieu n’est pas fortuit, puisque, parmi les candidats qui se sont ralliés à sa candidature, figurent au premier plan, Dr Mtara Maecha et Houmed Msaïdié qui sont natifs de cette région. Pour battre campagne dans cette dernière manche de la compétition électorale, Me Larifou préfère cibler un public susceptible d’entendre son message. Suite de l'article


 

 

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