|
|
|
|
Achetez sur Amazon.fr vos livres et DVD
|
CULTURE ET DEVELOPPEMENT L’art de la guerre n’est pas, certes comme le dit le proverbe mandarin, de se battre mais de gagner. J’ajouterais : tenter soit-il de ne point tomber dans ce dont se moquait le camarade Marx quand il écrivait : « vouloir ce que Dieu veut est la seule science qui nous met au repos ». Non je n’étale rien que le lien qui existe entre la culture d’un peuple et sa potentialité de création du bien-être pour lui-même. Car un peuple a ce pourquoi il se bat. Que nous battons-nous « pour » ? Avant tout, qui est ce « nous « ? Ce nous je serais tenté de dire le peuple Comorien. Mais non. Ce nous est le peuple Ngazidjanien. Au niveau de mon positionnement actuel c’est avant tout au peuple Ngazidjanien que je parle et dont je veux parler. A tous ceux qui veulent en savoir ce que je pense du devenir commun du peuple Comorien ils sauront me contacter. Le peuple Ngazidjanien se bat pour l’honneur. L’honneur de la grandeur avec l’Union des Comores. Cette noble cause ne doit pas obstruer l’horizon de l’épanouissement du génie du peuple Ngazidjanien. De cette quête de l’honneur ce peuple paie le prix. Il s’exile à la recherche de la commercialisation de sa richesse. Sa richesse physique pour les professionnels manuels, sa richesse créatrice pour les arts multiples, sa richesse mentale pour les autres. Le « je-reste » entreprend ou tente de se tenir débout. De cette quête de l’honneur ce peuple bâtisse. Dans chaque bled depuis les temps obscurs, le peuple s’organise en société civile structurée pour construire écoles, mosquées, dispensaires et divers lieux publics. Cet aménagement communal est clairement visible. Nous en sommes tous acteurs, d’où nous sommes. Nous sommes parfaitement intégrés dans la grande chaîne de solidarité publique qui est au cœur de ce que je proposerai de promouvoir sous l’appellation « Développement Communauté Intégré ». Le tableau serait idyllique si on omettait de constater les réalités que subisse ce peuple. Par amour de la grandeur, le peuple Ngazidjanien couche trop sous l’autel de la volonté farouche d’unité du grand peuple Comorien. Conséquence : une infanterie des concepts, d’adhésions et des soumissions mentales à une culture funeste. Nous ne devons pas avoir honte de vouloir notre bien-être. Dans ce sens, je dis publiquement à son excellence le président de l’île autonome de Ngazidja de s’occuper prioritairement de ses électeurs. La question nationale n’est pas de sa mission. Sa mission est de promouvoir l’esprit de grandeur de l’honneur ; d’accompagner les initiatives créatrices de valeur ajouté et de veiller au bonheur des Ngazidjaniennes et Ngazidjaniens. Basta !!! Quand le président Giscard affirmait que le peuple français n’a pas de pétrole mais il a des idées, il avait pour une fois vu juste. La richesse de la France demeure dans sa capacité de création de valeurs ajoutées. Le temps est donc venu d’arrêter la course à l’Union. Il est donc temps d’exploiter nos potentialités dans le but de créer de la valeur ajouté source du bien-être. Il est temps d’intégrer nos réalités dans l’organisation de la chose publique comme le surnommait le général De Gaule. Nos réalités sont une société civile structurée, une volonté de développement communautaire très puissante, un objectif d’une vie de famille agréable et enfin un sens inné d’une solidarité de cœur. Un des vecteurs pour parvenir à ce noble but commun est le concept suivant : en conjuguant le développement de la participation citoyenne des forces vives tant d’intérieur (je-reste) que de l’extérieur (je-viens) avec la coopération décentralisée pour un but précis qu’est la mise en œuvre du développement communautaire intégré. Par cette approche publique d’une politique dynamique et volontariste on arriverait à initier un nouvel élan au peuple Ngazidjanien. Nous devons arrêter, je le répète, de singer l’Union et de la faire la course derrière. Nous devons savoir cibler nos prioritaires du moment sans faire le deuil d’un objectif stratégique d’un devenir commun meilleur. Il est donc suicidaire de se voiler la face et de ne point vouloir admettre certaines réalités. Paul-Charles DELAPEYRE Notable Marseillais.
|