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C'est parti pour cinq ans Les nouveaux présidents des îles ont été investis ce week-end dans une ambiance très cordiale et classique. A Ngazidja, Mohamed Abdouloibabi a pris les rênes de l’île samedi matin au palais du peuple de Moroni en présence de plusieurs personnalités dont le vice-président Idi Nadhoim, le Moufti, Said Mohamed Toihir, l’ancien président de l’Union, M. Azali Assoumani et le nouveau président de Mohéli. Lors de la cérémonie d’investiture, M. Abdouloihabi, qui dit avoir entendu le message des électeurs, s’est engagé à « défendre l’unité des Comores, à refuser toute sorte de séparatisme et à mettre fin aux querelles de compétences entre l’Union et les îles. » « Voilà pourquoi vous m’avez élu » a-t-il expliqué. Pas un mot de programme, pas d’engagements clairs devant les Grands-Comoriens. En fait, il a tenu un discours classique, très général, voire creux qui reprend le pseudo programme du président Ahmed Abdallah Sambi. Sauf que le président d’une île doit avoir aussi un programme local. M. Abdouloihabi qui devrait nommer son premier gouvernement lundi a tout de même indiqué que « le temps de l’action est venu ». A Mohéli, l’intronisation de Mohamed Ali Said a eu lieu ce dimanche sur la place de l’indépendance à Fomboni, la cérémonie d’investiture du tout nouveau président de l’île, Mohamed Ali Said. Des nombreuses hautes personnalités en provenance des différentes localités de l’île avaient fait le déplacement. Cette fois, le président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah Sambi qui se trouve en voyage à l’extérieur, n’a pas pris part à la cérémonie. Le nouveau président de l’île a prêté serment avant d’être investi. Il s’est également engagé à respecter la constitution de Mohéli, à promouvoir l’éducation sur l'île, à réduire les salaires des ministres et surtout à rendre gratuit, dès lundi 1er juillet, l'hôpital public. Le premier gouvernement du président Mohamed Ali Said devrait être connu mardi. Des négociations sont en cours avec les partis qui ont soutenu la candidature de M. Ali Said durant le deuxième tour. Abdou Djabir du parti Msada et Fouad Mohadji, sont pressentis pour entrer à ce premier gouvernement. Les Mohéliens, eux se demandent si vraiment, le nouveau président pourra tenir ses paroles dans ce pays où l’intérêt personnel prime toujours sur l’intérêt général. La rédaction Kweli 11/07/07
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