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Said Larifou appelle à la vigilance contre les pratiques douteuses

Le candidat du parti Ridja, Me  Said Larifou, boucle ce vendredi 22 juin,  sa campagne du deuxième tour de l’élection présidentielle de l’île de Ngazidja, par un grand meeting prévu à Mitsamiouli, chef lieu de la Préfecture du Nord/Ouest. Le choix de ce lieu n’est pas fortuit, puisque, parmi les candidats qui se sont ralliés à sa candidature, figurent au premier plan, Dr Mtara Maecha et Houmed Msaïdié qui sont natifs de cette région. Pour battre campagne dans cette dernière manche de la compétition électorale, Me Larifou préfère cibler un public susceptible d’entendre son message.

Récemment, dans la localité de Dzahani La Tsidjé, le candidat du Ridja a dénoncé les auteurs de la corruption avant d’étaler au grand jour que près de 70 millions de fcs pris dans les caisses des douanes ont été détournés au profit de la candidature d’Abdouloihabi. Il fait ainsi appel à plus de vigilance pour démasquer les tentatives de fraudes.

Said Larifou a aussi annoncé qu’il a déposé une plainte contre l’utilisation des biens de l’Etat, notamment des véhicules de fonctions dans la campagne de son adversaire. Dans cette localité, un notable qui avait pris la parole s’est interrogé sur « les abdications de dernières minutes de certains candidats qui se sont alignés aux côtés d’Abdouloihabi, qui, hier Directeur de Cabinet chargé de la défense, a entravé le transfert des compétences de l’Union à Ngazidja. Pour lui récompenser, les Grands-Comoriens se ruent vers lui, quitte à vouloir lui accorder leur confiance pour briguer le fauteuil de la présidence de l’île.

Des rumeurs selon lesquelles Saïd Larifou serait « chrétien pratiquant » courent dans les différents coins de l’île. Pour se défendre, le candidat s’en remet à Dieu en préférant la lecture d’un « Hitma ». Pour lui, depuis sa naissance, il est musulman, comme tous les Comoriens d’ailleurs.

Quant aux grandes lignes de sa campagne, Me Larifou prône la création d’un ministère de la tradition de Ngazidja. Cette innovation « créera les conditions devant permettre aux enfants comoriens vivant à l’extérieur de bénéficier d’un enseignement parallèle et d’une éducation équitable afin de leur épargner d’une éventuelle acculturation » qui conduirait à une perte de leur identité. En ce qui concerne le domaine de la santé, Larifou projette de créer un hôpital de référence de l’île de Ngazidja. Ce projet constituera son premier projet qu’il compte engager une fois élu président de l’île. « Le financement proviendra des communautés villageoises et la diaspora, » a-t-il annoncé. Au niveau de l’Agriculture, le candidat du Ridja parle des zones de cultures spécialisées. Au temps de l’Etat Lycéen, le Mongozi l’avait introduit dans son plan quinquennal, malheureusement.

Enfin, Larifou a dans sa mallette un projet de création des sociétés d’intérêts communs en partenariat avec les autres entités insulaires, à condition qu’Anjouan revienne dans l’union des Comores. Il cite par exemple, la création d’une société maritime inter île.

Il est à noter que sauf un changement de dernière minute, le candidat Abdouloihab bouclera sa campagne par un grand meeting, ce vendredi à Moroni.

K.M notre correspondant à Moroni

Kweli 22/06/07