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politique
( Une semaine
dédiée à la diaspora)
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Pour tous vos remarques et commentaires écrivez à la rédaction de votre site:
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Le
magazine revient le 15
vous
êtes nombreux actuellement à réclamer le retour du
magazine kweli en version imprimée. Et
bien, nous espérons le redémarrer à partir du 15
septembre prochain. Mais il sera distribué à Moroni, et
uniquement sur commande en France et ailleurs. Vous avez
jusqu'au 15 octobre pour souscrire votre abonnement.
Je m'abonne
Union Sambi grand voyageur
Il
l'avait dit et redit. les Mahorais ne rencontreront
jamais les grands de ce monde tant qu'ils seront sous
l'administration française. On pourrait lui rajouter
qu'aucun Comorien ne pourra voyager comme lui tant qu'il
ne sera président. Et bien, Depuis que Sambi est élu
président des Comores, il en profite très bien. Voyage
après voyage. Notre président est partout dans le monde.
Encore lundi, alors qu'il avait promis un règlement de
la question d'Anjouan mardi,
il a quitté la pays pour une période d'au
moins 15 jours. L'itinéraire est bien précise: d'abord
au Caire en Égypte, pour le sommet des chefs d’État de
la Ligue des États arabes; Il se rendra ensuite à
Khartoum, au Soudan, puis à New York au États-unis pour
participer aux travaux de la 62ème session de
l’Assemblée générale des Nations unies, le 18 septembre
prochain. Alors tout cela, comme si le pays n'était pas
en situation d'urgence.
Mohéli
Ouverture d’une pharmacie
publique.
A
deux mois de son arrivée au pouvoir, le président
Mohamed Ali Saîd commence à réaliser ses promesses
électorales : Une santé gratuite pour les enfants de
moins de huit ans, une éducation de base gratuite et
des emplois pour les jeunes désoeuvrés de l’île.
Trois grands projets qui entrent dans le plan
d’action du président Ali Saîd, durant son mandant.
Dimanche 3 septembre, une cérémonie d’inauguration
de la pharmacie publique s’est tenue au Centre
Hospitalier Régional de Fomboni (CHR). L’on à
remarqué la présence, à la cérémonie, des membres du
gouvernement de l’île au complet, notables, cadres,
et corps médical.
Il s’agit des
médicaments d’une valeur de cinq millions des francs
comoriens (5.000.000 frc), achetés à Dares-Salame.
Et le projet est financé par le gouvernement de
l’île grâce aux mesures prises par les nouvelles
autorités. " Nous avons accepté de faire des
sacrifices aux profits des enfants », a indiqué le
ministre des affaires sociales M. Abdourazakou Boina
Heri. Les engagements pris par Mohamed Ali Saîd lors
des dernières campagnes électorales deviennent donc
une réalité. Il s’agit d’offrir une santé gratuite
aux enfants de Mohéli (de 0 à 7 ans), un
enseignement gratuit de la primaire à la classe de
3ème. « Bientôt les fournitures vont être sur place,
et une cérémonie de remises se tiendra à la place de
l’indépendance de Fomboni, ce qui va témoigner la
réalisation de mes promesses », a expliqué le
président de l'île. Il s'est bien employé de
rassurer qu’il est loin d’user follement les biens
publics. « Chaque jour Mohéli doit faire un pas en
avant jusqu’à impressionner les autres îles», a-t-il
ajouté. Il s'est aussi adressé au corps médical sur
le bon usage des médicaments. Pour un premier temps,
ce sont les enfants hospitalisés qui vont d’abord
bénéficier d’un traitement gratuit. le président
Ali Saîd promet de faire le même geste pour les
personnes âgées. De notre correspondant à
Mohéli
Marseille
Un comorien condamné pour atteintes et agressions
sexuelles
M’madi Ahamada, originaire
de Boeni Bambao (Grande-Comore), comparaissait lundi 3
septembre devant le tribunal correctionnel de Marseille,
pour atteintes et agressions sexuelles sur mineur de
moins de 15 ans. Il a été condamné à 8 ans
d’emprisonnement dont 5 de ferme accompagnés de mesures
socio-judiciaires et d’une injonction de soins.
Convaincu d’être au cœur d’une manipulation organisée
par son ex-femme et sa belle fille (la victime), M’madi
Ahamada n’a cessé, tout au long de l’audience, de clamer
en vain son innocence. Son avocat, Me Blanc, a donc
décidé de faire appel au jugement et demander la mise en
liberté de son client.
"Que Dieu me pardonne d’avoir soutenu Sambi "
Me
Said Larifou, candidat malheureux à la présidentielle de
l’île de Ngazidja de juin dernier, aurait été arrêté
puis libéré, vendredi 31 août, selon
inoussa.centerblog.net,
à sa descente d’avion en provenance d’Anjouan. Les
autorités de l’Union lui reprochent d’entretenir des
relations « suspicieuses » avec le colonel
Mohamed Bacar. A Anjouan, Me Larifou aurait appelé à la
poursuite des négociations entre l’Union et les
autorités anjouanaises. Il a également fait part de son
opposition à l’emploi de la force pour régler la crise.
« Que Dieu me pardonne d’avoir soutenu Sambi en 2006,
c’est un homme qui ne respecte rien, qui se dit opposé à
l’emploi des moyens de l’État à des fins personnelles
alors que il n’a pipé aucun mot quand Abdouloihabi
utilisait l’argent et les véhicules publics lors de sa
campagne», aurait regretté Me Larifou.
La
diaspora s’est révoltée
(Publicité)
Quelques jours après
l’élection de Mohamed Abdouloihabi à la tête de
Ngazidja, on a annoncé en grande pompe la tenue d’une
semaine de la diaspora au courant du mois d’août.
L’objectif était de montrer que le nouveau régime de
l’île veut agir pour les Comoriens de l’extérieur,
notamment de France. C’est fait, sauf que les personnes
concernées ont préféré la boycotter.
Face
à crise séparatiste qui perdure, Mohamed El Kabir et
l'Alliance Nationale
pour le Développement et la Réforme lancent un appel
solennel à tous les compatriotes
Union le président Sambi continue de promettre
On ne
dira pas que le président Sambi ne communique pas. C'est
un exercice, apparemment,
qui lui va très bien. Dans chacun des ses discours, il
promet. Et sans arrêt. Même sur la question d'Anjouan
dont on connaît déjà les limites du gouvernement de
l'Union. Encore Mardi, le président a parlé devant une
centaine de
jeunes de Ngazidja au palais du peuple de Hamramba. Dans
son discours, toujours rigoureusement taillé, M. Sambi
est revenu sur l’actualité nationale. Selon lui, le 4
septembre prochain est une date majeure dans le
règlement de la crise anjouanaise. Concernant le manque
de ciment et de riz, le président reconnaît son
incapacité à gérer un dossier aussi important. Mais il
impute la faute à Dramsi, un commerçant qui devait
importer le ciment avec l'accord du gouvernement.
Solution : le gouvernement veut créer une usine de
cimenterie à Tanzani. "Nous avons choisi la Tanzanie
pour sa proximité avec les Comores. Cela nous permettra
surtout d’éviter aux Comoriens une pollution de l’air
avec toutes les maladies que cela pourrait entrainer
", explique le président. Pour le riz, le
gouvernement pourrait demander au gouvernement
indien d’assurer l’approvisionnement régulier en riz
ordinaire. Pour le Galawa, M. Sambi annonce qu'il
sera cédé à des investisseurs arabes pour un franc
symbolique. « En tout cas, un hôtel, ce n’est
pas un bateau ; on ne peut donc pas l’emporter chez soi.
Les bâtiments seront là. D’autres pays font autant
», rassure-t-il.
Baccalauréat
416 admis et un suicide
Les
résultats du baccalauréat sont connus depuis lundi soir,
après une longue journée d'attente. Sur 5785 candidats
inscrits, 416 ont été déclarés admis, soit une hausse de
plus de 7% par rapport à 2006. 976 candidats sont
autorisés
à
passer
les épreuves du deuxième groupe.
Un candidat originaire de Koimbani-Mbadjini, recalé pour
la troisième fois s'est suicidé juste après l’annonce
des résultats.
Union Une
commission pour l'assainissement de la fonction publique
Le
ministre de la justice chargé de la fonction publique de
l'Union, Mourad Said Ibrahim, très célèbre ces derniers
jours, a institué, par arrêté ministériel, une
commission de vérification et contrôle des agents de
l'État. La commission a pour mission de s'assurer de la
régularité des recrutements, intégrations, reclassements
et toute autre mesure de promotion opérée à la Fonction
publique, en regard aux textes législatifs et
réglementaires régissant les fonctionnaires et autres
agents de l'Etat. Elle est composée de deux
représentants du ministère chargée da Fonction publique
(MM. Ismaël Chanfi et Abodo Nourdine), deux techniciens
de la Fonction publique désignés par le ministre de la
Fop (MM. Nassurdine Abdou et Talmidou Malidé), du
contrôleur financier ou un représentant (M. Ali Mlindé),
d'un représentant du syndicat des agents de l'Etat (M.
Ibouroi Ali Tabibou) et d'un fonctionnaire ou une
personnalité disposant des connaissances et expériences
suffisantes en matière d'enseignement et de diplôme (M.
Ahmed Soilih). Source Alwatwan
Anjouan
Le Bac séparatiste délibéré
Selon HZK-presse, les
résultats du premier groupe de l’examen du baccalauréat
session 2007 organisé par les autorités d’Anjouan sans
la supervision d’aucune autorité de l’Union ont été
proclamés jeudi 23 août 2007. 156 candidats ont été
déclarés définitivement admis à l’issue des épreuves du
premier groupe. 308 autres candidats sont autorisés à
subir les épreuves du deuxième groupe.
Depuis 1998, l’éducation dans l’île d’Anjouan
échappe à tout contrôle des autorités centrales. Les
examens de fin d’année dont le baccalauréat sont
organisés par les autorités insulaires indépendamment
des autorités du gouvernement central. Reste à voir si
Sambi va récidiver pour reconnaître ce bac séparatiste.
Opinion libre
Une vérité qui dérange
Dans une tribune libre
adressée à notre site, le docteur Chacour met en garde
le ministre de la fonction publique de l'Union des
Comores sur la vague des licenciements opérée à la
fonction publique il y a encore quelques heures. Pour le
Dr. Chacour, la démarche du gouvernement pour assainir
une économie agonisante depuis une décennie manque
fortement d'objectivité et induit par conséquence l'État
en erreur grave.
Naf : « La femme comorienne n'est pas assez mise en
valeur »
Nafouenta
M’Saidié, 21ans, est
apprentie préparatrice en
pharmacie
à Lyon. Après
sa participation à l’élection de Miss Comores-France
2007 où elle a été élue 2ème dauphine, elle a
découvert une passion : la photo. Depuis, elle ne l’a
jamais quittée. Son rêve est de devenir l'égérie d'une
marque de cosmétique pour peaux noires et métissées, de
produits de beauté, ou encore de produits capillaires
afro. Dans une interview qu’elle nous a accordée, celle
qu’on appelle simplement Naf livre ses mystères et ses
atouts.
Mayotte
Un passeur inculpé d'homicide
Le passeur qui pilotait
l'embarcation qui a fait naufrage le 13 août près de
l'île française de Mayotte, provoquant la mort d'au
moins 17 immigrés clandestins venus d'Anjouan (Comores),
a été mis en examen et écroué, a-t-on appris lundi de
source judiciaire. L'homme, dont l'identité et la
nationalité n'ont pas été précisées, a "reconnu avoir
déjà piloté à de nombreuses reprises des embarcations de
ce type entre Anjouan et Mayotte et avoir été condamné
pour cela à deux reprises, ce qu'a confirmé l'enquête",
a indiqué le parquet de Mamoudzou dans un communiqué.
Dix-sept corps ont été repêchés et trois survivants
retrouvés, dont un enfant, parmi la quarantaine
d'occupants de l'embarcation. Le drame s'était produit à
200 mètres des plages de Moya, l'un des sites protégés
de l'île. Le parquet précise que le passeur a été mis en
examen des chefs d'homicides involontaires, aide au
séjour d'étrangers en situation irrégulière aggravée par
leur mise en danger, en récidive légale, séjour
irrégulier et entrée sur le territoire malgré
interdiction. Les drames liés à l'immigration
clandestine sont fréquents à Mayotte. De nombreux
habitants des autres îles de l'archipel des Comores
tentent de gagner clandestinement Mayotte, le seul
territoire de cet ensemble resté français au moment de
l'indépendance en 1975, et où le niveau de vie est
beaucoup plus élevé.
L'Express.mu du 23
août
Union Le
président de l'Assemblée fustige le gouvernement
A
l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire
de l’assemblée de l’Union, le président Dhoiffir Bounou
a accusé le gouvernement Sambi de ne pas "apprécier à
sa juste valeur la gravité de la situation qui prévaut
dans le pays". Le discours d'ouverture
prononcé par M. Dhoiffir a surpris plus d'un. Personne
ne pouvait penser qu'il allait ainsi prendre ses
distances. «Chaque jour qui passe rapproche
notre pays du chaos », a-t-il martelé. Le pays est
confronté à un blocage des avancées économiques
annoncées, à la suspension du processus d’admission des
Comores à l’initiative PPTE, à une pénurie du riz
ordinaire et du ciment, à une hausse des prix des
denrées de première nécessité, à une épidémie de cholera
qui tue, à une rupture du ravitaillement en eau et
électricité notamment dans la capitale. Il ne s'est pas
arrêté dans ses critiques, le président de l'Assemblée
s’est interrogé, sur l’opportunité de la session
extraordinaire. « Le gouvernement choisit de
convoquer une session extraordinaire avec des projets de
loi dont l’urgence reste à démontrer ». En fait, il
n'est pas convaincu du motif nécessitant l'ouverture
d'une session extraordinaire.
Ngazidja Abdouloihabi confronté à ses premières
difficultés
L’arrêté du gouvernement de Ngazidja qui
a suspendu de leurs fonctions des contractuels et
fonctionnaires recrutés à partir de février 2007
continue de faire des vagues. Les victimes de cette
mesure multiplient les réunions pour organiser la
réplique. Selon Mohamed Abdoulfatah, enseignant au
collège de Maha’adi à Moroni, l’île de Ngazidja pourrait
connaître, les semaines à venir, une période de trouble.
Un sit-in a été prévu ce mardi à la Place Ajao, mais la
mobilisation attendue n’a pas été au rendez-vous. Plus
que jamais, le sentiment anti-anjouanais est monté de
plusieurs crans à Ngazidja. En effet, les enseignants
déflatés accusent les Anjouanais d’avoir « usurpé
leurs places dans la fonction publique de Ngazidja
». Ils demandent au gouvernement de l’île de procéder au
licenciement de ces enseignants pour permettre le
recrutement effectif « des propres fils de l’île de
Ngazidja ».
Le gouvernement de Ngazidja considère que cerrtains
contractuels et fonctionnaires ont été recrutés par
complaisance au cours de la dernière campagne
électorale. Ces recrutements « sauvages » auraient
généré un charge supplémentaire de 85 millions à l'île
autonomes. L’arrêté de suspension publié le 17 août
dernier prévoit cependant un examen au cas par cas pour
d’éventuels redéploiements dans les différents services
administratifs de l’île. Avec
inoussa.centerblog.net
Justice La réforme est engagée
Comme
on vous l'indiquait dans notre site, le ministre de la
Justice de l'Union des Comores, Mourad Said Ibrahim, a
déposé le 17 août dernier au parlement des projets de
loi destinés à reformer la justice du pays. C'est l'un
des engagements électoraux du candidat Sambi. Dans une
interview accordée à nos confrères d'Alwatwan, le
ministre donne les détails de ces projets. Et parmi les
nouveautés de ces textes, la suppression du jury
populaire dans les procès d'assises et l'instauration de
la rétroactivité de la loi
pour
les détournements des deniers publics.
Crise anjouanaise L'option militaire semble
écartée par l'UA
Dans
un communiqué du 13 août dernier, le Conseil de paix et
de sécurité de l’Union africaine, indique avoir
recommandé la révision du
mandat de la Mission d’assistance électorale et
sécuritaire de l’UA aux Comores ( MAES) et
l’accroissement de ses effectifs, en vue d’assurer la
mise en œuvre effective du cadre institutionnel tel que
prévu par la Constitution de l’Union des Comores. Mais
l’option militaire semble aussi écartée, car dans le
même communiqué le Conseil dit ne pas exclure aucune
option, pour la mise en œuvre du cadre défini au Cap et
à Pretoria, "y compris l’imposition de sanctions
individuelles ciblées contre les autorités de fait d’Anjouan".
Alors là, on est loin du débarquement militaire souhaité
fortement jusqu’à très récemment par les autorités
comoriennes. Par ailleurs, le mandat de la MAES est
prolongé jusqu’au 31 décembre 2007.
Opinion libre
Culture et développement
par le notable marseillais
Économie
Une nouvelle banque aux Comores
selon
inoussa.centerblog.net,
une nouvelle banque pourrait bientôt s’installer à
Moroni, la BFC (Banque fédérale des Comores). Le
transfert de fonds entre le Koweit et les Comores est
déjà effectué via la banque de France. Cette nouvelle
banque appartiendrait au groupe Gulf, le même qui
construit le village touristique à Bangoi-Kouni. Le
montant total des projets que Gulf entend réaliser aux
Comores les cinq prochaines années est évalué à 300
millions de dollars US.
Fait divers
Incendie criminel à Mbéni Un dispensaire de
Caritas (une branche de
secours catholique) situé à Mbeni en Grande-Comores a
été incendié dimanche 12 août. Un communiqué publié ce
lundi revendique l’incendie et menace de commettre
d’autres actes criminels si Caritas persistait à rester
dans la région. Le même communiqué dénonce « l’arrivée
de ces chrétiens » dans le Hamahamet et explique leur
geste par le devoir imposé à chaque musulman de lutter «
contre le christianisme ». A Mbeni, une réunion publique
s’est tenue hier pour dénoncer les auteurs de cet
incendie. Ce dispensaire de Caritas a ouvert ses portes
il y a quelques mois. Un bâtiment lui a été mis à
disposition pour effectuer ses activités. Sur les lieux
de l'incendie, on aurait retrouvé notamment un cocktail
Molotov. inoussa.centerblog.net
Mayotte 17 morts, 19 disparus dans le
naufrage d’un kwassa-kwassa
Une
embarcation transportant des passagers
clandestins en provenance des Comores a
chaviré lundi matin près de Mayotte,
faisant 17 morts dont 8 enfants. Quatre
blessés ont pu être secourus et ont été
hospitalisés à Dzaoudzi, sur l’île de
Petite-terre (est). Selon les premiers
témoignages, la barque -appelée
kwassa-kwassa- était partie de l’île d’Anjouan
(Comores), au nord-ouest de Mayotte, et
transportait une quarantaine de
passagers. 17 corps ont été retrouvés,
19 passagers sont toujours portés
disparus. Les recherches se
poursuivaient lundi à la mi-journée, par
terre, air et mer. Le naufrage s’est
produit au large de la plage de Moya,
l’un des sites protégés de l’île, a
précisé le lieutenant-colonel Martinez,
commandant de la gendarmerie.
"A 6H40 ce lundi matin
(05H40 à Paris ndlr), le gardien de la
plage de Moya a prévenu la gendarmerie
qu’il avait vu une embarcation
kwassa-kwassa qui avait chaviré", a
précisé le lieutenant-colonel.
"La brigade de
gendarmerie de Pamandzi en Petite-Terre,
assistée des brigades mobiles et des
pompiers, est allée sur place afin de
mener des opérations de sauvetage et de
recherche", a-t-il ajouté. Les
cadavres ont été transférés à la morgue
de Mamoudzou, chef-lieu de la
collectivité départementale.
"Des opérations de la
brigade nautique sont effectuées pour
récupérer la barque mais la phase de
marée descendante n’a pas facilité les
secours", a encore précisé le
lieutenant-colonel Martinez. Les drames
liés à l’immigration clandestine ne sont
pas rares aux alentours de Mayotte. Dans
la nuit du 21 au 22 juillet, un autre "kwassa-kwassa"
avait fait naufrage faisant 2 morts,
entre 15 et 27 disparus. Le 8 janvier
2007, le naufrage d’une embarcation de
clandestins venant d’Anjouan (Comores),
avait fait deux morts et 19 disparus.
Quelques mois plus tôt, le 21 septembre,
le naufrage d’une barque de Comoriens
avait fait un mort et dix disparus. Les
clandestins arrivent le plus souvent de
l’île d’Anjouan, distante de quelques
dizaines de kilomètres de Mayotte. De
nombreux habitants des trois îles des
Comores tentent de gagner
clandestinement l’île soeur de Mayotte,
île de l’archipel comorien qui a décidé
de rester française au moment de
l’indépendance en 1975 et où le niveau
de vie est beaucoup plus élevé. La
majorité des clandestins veulent
s’installer à Mayotte pour y travailler
ou s’y faire soigner.
(AFP)
A
Quand l’État comorien prendra en charge ses étudiants à
l’extérieur ?
Ils se sentent délaissés,
abandonnés seuls dans un désert, sans responsable.
Eux-mêmes tentent tant bien que mal de se prendre en
charge. Voilà comment vivent les étudiants comoriens au
Sénégal. Pour survivre, Ils se serrent les coudes.
Toute l'actualité des 7e Jeux des îles sur
www.jioi2007.mg
Choléra
L'État agit mollement
L’épidémie
de cholera qui a resurgi depuis février dernier dans
l’île autonome de Ngazidja, prend de proportions très
inquiétantes. Plus de 300 personnes sont atteintes de
l’épidémie depuis le 1er août. On comptabilise déjà 10
morts. Face à ce drame national, l’État comorien n’a pu
faire que d’interdire les festivités
(Photo/Alwatwan).
Communiqué
du gouvernement de l'Union à la suite de la nomination
du gouvernement d'exil
Claude
nous a quitté Selon
inoussa.centerblog.net,
ce gendarme très connu dans le pays fait malheureusement
partie des victimes de l’épidémie de cholera qui sévit
en Grande-Comore depuis le mois de février. Ce major
originaire de Vouvouni, est décédé dimanche 5 août à
l’âge de 50 ans. Il était père de 6 enfants. La
rédaction de kweli présente ses condoléances à sa
famille et à tous ses proches.
Les contrevérités de Radio
Comores Tout le
monde ici pourrait dire: et alors! Mais dans le métier
de journalisme ça ne se passe pas comme ça. On doit dire
la vérité, éviter ce qu'on appelle les liens communs.
C'est une exigence déontologique. Ceux qui ont écouté le
journal de radio Comores de vendredi soir, ils ont pu
entendre les informations suivantes: "le coût des
vacances du président Sarkozy provoque une polémique en
France. Les français veulent savoir comment sont-elles
financées et ils demandent des comptes à M. Sarkozy." Le
présentateur qui se trompe du lieu de vacances du
président français(Texas au lieu de Wolfeboro), ajoute
que "Mme Sarkozy, qui savoure bien la victoire de son
mari est tout le temps rappelée(toujours par les
français) qu'elle n'avait pas voté au second tour de
l'élection de M. Sarkozy". Il y a deux semaines, dans
les mêmes antennes de la radio nationale, on avait
entendu dire que pour obtenir la libération des
infirmières bulgares et du médecin palestinien, "les
autorités françaises et européennes avaient accepté de
libérer l'ancien agent libyen détenu en Grande-Bretagne
suite aux attentats de Lockerbie de 1988." Et bien une
radio qui représente tout un pays devrait faire l'effort
de vérifier les infos avant de les diffuser.
Jeux des Îles de
l’Océan Indien
C'est parti
Les 7èmes des Îles de
l’Océan Indien ont bel et bien commencé. La cérémonie
d’ouverture officielle a eu lieu, jeudi 9 août, au stade
municipal de Mahamasina en présence du président
malgache, du président des Seychelles, du président des
Comores, du premier ministre malgche et des hautes
autorités. Plus de 2 000 athlètes issus des pays de
l’Océan Indien (Maurice, Seychelles, La Réunion,
Comores, Mayotte, Îles Maldives, Madagascar) y ont
défilé. trois Îles se font démarquer en raison de leur
nombre de participants, à savoir Madagascar, La Réunion,
et l’île Maurice. Les îles Maldives n’ont pas encore
envoyé de délégation, du moins jusqu’à jeudi. C'est à 18
h 30 que le président Marc Ravalomanana a annoncé
officiellement l’ouverture des VII èmes Jeux des Îles de
l’Océan Indien. Dix minutes après, la flamme olympique a
été allumée dans la vasque. A 18 h 45, les représentants
des athlètes ont prêté serment. Les Jeux ne font que
commencer. Ils ne prendront fin que dimanche 19 août.
Source
la tribune
de Mada
Opinion libre:
l'illusion par
Kari.Irchade.Tamaya
Gouvernement
d'exil De qui se moque-t-on?
Un gouvernement en exil
s'est formé à Moroni ce jeudi. Sa mission est de libérer
l’île d’Anjouan et d’y organiser une élection
présidentielle. C’est l’ancien président de l’assemblée
d’Anjouan, M. Houmadi Kaambi, qui a signé le décret
portant nomination de ce gouvernement dont voici la
liste des membres:
M. Bacar Yousouf, Ministre de la sécurité intérieure, de
l’information, des postes et télécommunications, chargé
des actions sociales; M. Djamal Eddine Salim, Ministre
de l’agriculture, de la pêche, des Eaux et fôrets,
chargé de l’environnement; M. Arbabidinne Mohamed,
Ministre des affaires sociales chargé des élections et
porte-parole du gouvernement;
M. Abdou Said Houmadi, Ministre de l’Economie, des
finances et de la promotion des investissements; M.
Zarnadji Souf, Ministre de la justice et de l’emploi,
chargé de la fonction publique; M. Aboubacar Haloum,
Ministre des transports et du tourisme chargé du
patrimoine historique classé; M. Archak Djamal Absoir,
Ministre de l’équipement et des infrastructures.
En réalité ce pseudo gouvernement servira à quoi ? C'est
de la poudre aux yeux. d'abord, il symbolise l'échec
cuisant de celui de l'Union qui, depuis des mois, ne cesse
de tergiverser. Ça remet en cause également l'action de
l'Union africaine qui se montre très laxiste envers les
séparatistes. Et surtout ce gouvernement est destiné à
encore plus créer de l'amalgame dans la gestion de la
crise anjouanaise. Bref, ce qu'un gouvernement national
n'a pas réussi à faire pendant plusieurs mois, ne pourra
logiquement pas être fait en quelques jours par un
pouvoir non légitime et sans moyens. Alors comme on peut
tous manigancer en ce moment, pourquoi ne pas organiser
les élections du président anjouanais à Moroni ou à
Fomboni et rapatrier les électeurs. Les Comoriens sont
maintenant fatigués des mises en scène. Les wangazidja
et les wamwali, comme les anjouanais pris en otage par
le séparatisme veulent en finir avec cela. Un peu du
courage messieurs les autorités! Sinon, il y en a
beaucoup d'autres qui souhaiteraient vos places.
Média
Première vague de licenciements à Al-watwan
Depuis
le 1er août dernier, la direction du premier
journal des Comores a décidé de compresser son
personnel. Pour cause : la direction évoque des
contraintes budgétaires. Huit salariés de l’hebdomadaire
dont quatre journalistes sont déjà remerciés. Cette
tragique décision intervient après une série de
réflexions et de concertations entre la direction et
l’ensemble du personnel du journal. L’objectif recherché
serait de parvenir à améliorer sensiblement la situation
financière de la boîte qui n'arrive même pas à assurer
son fonctionnement régulier. Ceci malgré la
participation active de l’Etat, qui assure les salaires
du personnel. L’aspect rendement des agents constitue
également un facteur motivant dans la prise de la
décision de licenciement. En fait, depuis juillet 1985,
date de sa création, Alwatwan n’arrive pas à s’autossuffire
à cause d’un laxisme agonisant dans sa gestion. Avant
cette décision, Al-watwan continuait à payer les
salaires de plus d’une trentaine d’agents. Comment en
est-on arrivé là ? Cette pléthore s’explique par le fait
que depuis fin 1998, les différents directeurs qui se
sont succédés à la tête de ce journal procédaient à des
recrutements fantaisistes, sans chercher l’efficacité.
Au sein de la rédaction, on trouvait des jeunes parfois
sans repères et sans perspectives dans le métier du
journalisme. Sur les huit agents licenciés, environ
quatre étaient recrutés comme journalistes. Une fois sur
le terrain, ces jeunes n’ont jamais bénéficié
d’encadrement, et sont laissés sans formation de base et
encore moins de recyclage. Pour ce contingent, il a été
écrit noir sur blanc, sur leur décision de licenciement,
qu’ils pourront proposer des dse piges tout en
envisageant à se perfectionner, l’unique condition de
leur éventuelle réintégration. Un coup dur pour ces
jeunes et pour leurs familles qui n’ont cessé de frapper
les différentes portes de l’administration pour tenter
de faire révoquer cette décision. Mais en vain. Et selon
des sources proches du journal, ce ne serait qu’une
première phase, d’autres suivront, afin d’assurer la
survie d’un canard qui n’est pas loin d’être lâché par
les autorités en place. De toute façon, quoi que l’on
fasse Al-watwan ne se remettra avec sa politique
actuelle. Un journal qui vend moins de 1000 exemplaires
par semaine et qui ne fait aucun effort pour améliorer
la performance de son département commercial, aura
toujours du mal à tenir. Et encore, sa ligne éditoriale
mérite d’être réorientée pour capter des lecteurs.
Peut-être aussi, il faudrait privatiser l'hebdomadaire.
Et, ça serait la fin d'un cycle.
De l’un de nos correspondant à Moroni
Jeux des îles
Le président Sambi s'y rend
Selon
inoussa.centerblog.net, le président Sambi aurait
quitté Moroni ce mercredi 8 août pour assister à la
cérémonie d’ouverture des Jeux des îles de l’Océan
indien, demain à Antananarivo. Alors que la question
anjouanaise reste entière et le cholera continue de
faire des ravages à Ngazidja, ce déplacement du chef de
l’État continue de nourrir la polémique. Surtout que la
participation de l’île de Mayotte à ces jeux, en tant
qu’entité distincte, est perçue à Moroni comme un
cuisant camouflet pour la diplomatie comorienne. L’on
s’étonne de cette volte-face spectaculaire de M. Sambi
sur la question de Mayotte. Pour certains, ce revirement
pourrait s’expliquer par le souhait du pouvoir
d’accélérer la rencontre au sommet entre Nicolas Sarkozy
et Abdallah Mohamed Sambi. S’il en est ainsi, l’on ne
peut s’empêcher d’établir une comparaison avec le régime
Azali qui a levé le pied sur le retour de Mayotte contre
sa visite officielle en France. Mais, la participation
du chef de l’Etat à ces JIOI relance la polémique sur le
départ tardif des athlètes comoriens, soit la veille
même du coup d’envoi officiel. Les responsables sportifs
comoriens ne sont pas dupes : les Comores vont juste
jouer la figuration.. A moins que les jeunes de la
diaspora arrivent à imposer leurs marques. Alors
pourquoi aller assister, en direct, aux
contre-performances de l’équipe nationale après avoir
refusé de lui donner les moyens de briller et de mieux
défendre les couleurs nationales.
Mwali
Dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans
d’inéligibilité pour l'ex-président de l'île
Le
verdict est tombé ce lundi 6 août. Détournement des
fonds, faux et usage des faux, complicité. Voilà
exactement ce que la justice reproche aux anciens
dignitaires de l'île de Mohéli. Le jugement est donc
rendu public hier au palais de justice de Fomboni
par le président Idriss Abdou Moustakim.
Peines requises: dix-huit mois d’emprisonnement avec
sursis et cinq ans d’inéligibilité pour l'ancien
président de l'île, et une amende de 300 000fr c, à
l’encontre de l’ex-président de l’île de Mohéli,
Mohamed Said Fazul et
l'ex-candidat,
Abdallah Said Sarouma.
Mme Salima Hamide, ancienne trésorière, Said
Abdourahmane, ancien ministre des finances et du
budget et l’ex-caissier du trésor, Rakim Baco ont
écopé d’emprisonnement avec sursis. Ce verdict ne
satisfait pas le parquet qui se réserve le droit de
faire appel. "Je ne peux pas comprendre
qu’une affaire pareille puisse être traitée ainsi,
alors que des simples délits bénéficient d'une
digne correction", a déclaré le procureur de la
république, Soilihi Mahamoud qui confirme par
ailleurs son intention de faire appel.
Les avocats de la
défense, Me Fahmi et Me Mzimba, avaient plusieurs
fois plaidé lors de l'audience du 2 août, pour
l’annulation de l’audience, en vain. Ils avaient
aussi déploré l’absence d’un juge d’instruction dans
l’île. "L’enquête préliminaire est faussée en
amont et en avale", a déclaré, Maître Mzimba.
De notre correspondant à Mwali
Éducation
L’Union dénonce la prise en otage des élèves d’Anjouan
par Mohamed Bacar
Dans un communiqué diffusé
dimanche 5 août à Moroni, le ministère de l’Éducation
nationale de l’Union des Comores a dénoncé le
comportement des autorités de l’île d’Ajouan qui
empêchent la tenue des examens de fin d’année, notamment
le baccalauréat. « Conformément aux conclusions de la
Conférence des Ministres en charge de l’Éducation tenue
à Mutsamudu du 17 au 19 mars 2007, l’île Autonome d’Anjouan
n’a pas rempli le point 3 du paragraphe C concernant la
proposition de nomination de deux candidats pour les
Présidents de jury », précise-t-on dans le communiqué.
Le ministre qui rappelle que le déroulement serein,
ainsi que l’organisation et la validation des examens
scolaires et professionnels session 2007 dans tout le
territoire national, est un souci que tout le monde
partage, et affirme que le baccalauréat se déroulera
normalement dans les deux autres îles : Mohéli et
Ngazidja. En fait, les épreuves ont commencé dès ce
lundi 6 août. Le ministère, apparemment démuni de toute
solution, se contente de rappeler que : « c’est la
population et aujourd’hui plus particulièrement 2 618
jeunes d’Anjouan dont 24 candidats au baccalauréat
technique qui sont pris en otage ». Et en désespoir de
cause, de faire croire qu’il [le gouvernement] « décide
malheureusement de reporter les épreuves du baccalauréat
de l’île d’Anjouan jusqu’à la normalisation de la
situation institutionnelle de l’île ».
Parole de ministre.
Le ministre de
la santé de l'île autonome de Ngazidja, Fouad Abdourahim,
qui présentait vendredi 2 août les actes concrets déjà
réalisés par son ministère depuis sa nomination il y a
juste un mois, n'a pas échappé à quelque questions de
journalistes. Un journaliste de radio Comores, curieux,
lui demande d'expliquer le programme qu'il compte mettre
en oeuvre pour la santé des wangazidja. Le ministre
n'hésite pas, et répond ainsi:"Nous, on va rien
inventer. nous allons respecter le code de la Santé". Ah
oui, les ministres sont nommés pour ça!
Justice
"Affaire vanille", un procès hautement politique ?
Le
tribunal correctionnel de Moroni a prononcé, mardi 31
juillet, le verdict sur le dossier communément appelé
"affaire vanille." Ce feuilleton qui a fait tant de
vagues et fait couler beaucoup d’encre et de salive,
n’est pas loin d’être clos, tant le parquet a décidé de
mettre le paquet sur plusieurs dossiers longtemps en
souffrance. Les investigations faites à cet effet, font
état à 52 millions de fc qui se sont volatilisés au
préjudice de l’État Comorien. Une manne financière
soutirée sur ce que l’on appelle fonds de soutien à la
vanille. Cette malversation a eu lieu durant le régime
du colonel président Azali Assoumani. Les personnes
inculpées dans cette affaire sont, le neveu du colonel
Azali Assoumani, répondant à la barre au nom de
Idarousse Hamadi, Saïd Msaidié, respectivement
secrétaire général au ministère de la Production et chef
de la Brigade vanille. Ces deux "gros poissons," sont
condamnés à 5 ans de prison dont 3 à 15 mois ferme. Ils
sont également condamnés à payer chacun une amende de 1
à 2
millions de fc. Idarousse Hamadi est sommé par la
justice à rembourser 32 millions de fc, tandis que Said
Msaidié, 14,7 millions de fc. Mohamed Abdou dit Meda qui
fut à l’époque secrétaire général du gouvernement, comme
l’ancien ministre Houmed Msaidié (photo), sont condamnés chacun
à 18 mois de pison dont 6 fermes. Ils sont également
condamnés à payer chacun une amende de 800 000 fc. Ces
derniers ont un délai de 10 jours pour interjeter appel.
Même si ce procès a eu lieu à une époque où les
Comoriens ont plus que jamais besoin de rassembler
toutes les énergies pour faire face à la situation
intenable qui frappe de plein fouet le pays, ce procès
pourrait servir d’exemple pour lutter contre les
malversations, devenues monnaie courante. Cependant,
certains comoriens parlent d’un procès hautement
politique qui favoriserait le régime actuel à fourbir
tout obstacle de nature à compromettre l’existence d’un
pouvoir actuellement illégal, après l’irrédentisme
anjouanais. De l'un de nos correspondants à
Moroni
Y
a-t-il un pilote dans l’avion Comores ?
C’est la question que l’on se pose à
Moroni durant ces derniers jours. En effet, le pays ne
semble pas avoir un chef. Une navigation à vue qui
n’échappe pas à tout observateur averti de la vie
politique nationale. Jugez-en vous-même.
Nomination
L'ex-candidat à l'élection
présidentielle de Ngazidja, Abdou Raouf Ahamd, a été
nommé mercredi 1er août conseiller aux affaires sociales
à la présidence de l'Union, en remplacement de Moulida
Ibrahim Boina devenu ministre de la justice et de la
fonction publique de Ngazidja depuis le 5 juillet
dernier. M. Abdou Raouf Ahmed avait obtenu 5,97% au
premier tour de l'élection de Ngazidja et avait apporté
son soutien au candidat Mohamed Abdouloihabi.
Sambi rencontre à nouveau les présidents des îles
Les
président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi a
reçu dimanche 29 juillet les nouveaux présidents des
îles autonomes de Ngazidja et de Mohéli, Mohammed
Abdouloihabi et Mohamed Ali Said. C'est la deuxième
rencontre entre M. Sambi et ces derniers depuis leur
élection le 24 juin. Les trois hommes se sont penchés
sur la possibilité de travailler en concertation, afin
d'éviter les querelles de compétences qui avaient
empoisonné durant ces dernières années les relations
entre l'Union et les îles autonomes. Ben Massoundi
Rachidi, conseiller à la présidence de Mohéli, a indiqué
juste après la rencontre que "cela permettra de voir
clairement comment travailler en bonne collaboration".
Il a déploré le fait qu'Anjouan "ne puisse pas avoir
encore un président légalement élu." Quant au
président de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi, il a
affirmé que les rencontres avec M. Sambi se dérouleront
une ou deux fois par mois."Le président souhaite
qu'on se réunit régulièrement, pour parler des questions
d'urgence et de réfléchir sur les questions du
développement de notre pays", a-t-il précisé.
Hachim: "Les
clefs de cette crise anjouanaise se trouvent à Paris et
non à Addis-Abeba"
Hachim Said Hassani,
vice-président de l’organisation internationale de
médiation de Genève, œuvre depuis plusieurs mois pour la
création de la fondation des Comores. Tout semble être
dans la bonne voie, car l’inauguration de la fondation
est prévue le 9 septembre prochain à Foumbouni. C’est
dans ce contexte que nous avons rencontré M. Hachim pour
comprendre l’objectif de cette initiative. Mais au-delà
de la fondation, l’ancien secrétaire du Mouvement sauver
l’unité des Comores, ne manque pas l’occasion d’analyser
la situation des Comores. Pour lui, l’heure est grave,
Sambi doit dératiser le navire Comores. Une interview
sans concession.
Mohéli Première
audience de l'affaire des cautions des candidats
La
première audience sur l’affaire de détournement des
fonds et usage des faux papiers concernant les cautions
des candidats aux dernières élections présidentielles de
l’île de Mohéli,
s’est tenue
mercredi 25 juillet au palais de justice de Fomboni. Une
affaire très compliquée pour les citoyens qui se sont
tout de même déplacés pour l'occasion. L'affaire
concerne pour l’instant cinq personnalités de l'île:
l'ancien président Mohamed Said Fazul, l’ancienne
trésorière Mme Salima Hamidi, l’ancien ministre des
finances et du budget Said Abdourahamane Mohamed, le
caissier de la trésorerie Rakim Baco et l'ex-candidat,
Abdallah Said Sarouma. Ils ont tous nié les faits lors
du débat qui s'est déroulé pendant environ 5 heures, de
9 h 30 à 15 heures. M. Rakim Baco a indiqué que deux
candidats seulement avaient payé leur caution : l'actuel
président de l'île, Mohamed Ali Said et Djabir Abdou.
Même M. Fazul n'avait rien payé, selon Baco. Et voici sa
version devant les juges: "Le président Fazul m'avait
téléphoné et demandé de délivrer à chacun une quittance
de paiement". Mais le parquet a reporté l’affaire au 2
août prochain, car, selon le président du tribunal, il y
a d’autres personnes qui vont être entendues". Notre
correspondant à Mohéli.
Diaspora Les Comoriens très en colère contre
Contra Sud
Amina.Z.
est la l’une des filles d’une famille comorienne qui
avait décidé de rentrer définitivement aux pays, après
quarante ans de vie en France. Ses parents avaient
préparé un conteneur bien rempli de matériels de tout
genre. Mais quelques jours après l’embarcation du
bateau, qui avait quitté le port de Marseille, le 06
juin 2007, à destination de Moroni, la famille apprend
que tous ses efforts ont été jetés à la mer par
l’équipage. Très touchée par cette triste nouvelle,
Amina exprime sa colère et fait appel à une mobilisation
forte pour dire : « plus jamais ça ».
Anjouan : Mohamed Bacar campe sur
ses positions
Selon
un communiqué du gouvernement de l’Union
des Comores publié mercredi 25 juillet,
le président autoproclamé d’Anjouan, le
colonel Mohamed Bacar refuse tout
processus d’élections dans l’île qu’il a
prise en otage depuis maintenant
plusieurs années. Ce communiqué
intervient au lendemain de la rencontre
entre Mohamed Bacar et une délégation de
la communauté internationale, dans le
cadre des conclusions de Pretoria du 9
juillet dernier. « La
délégation de la communauté
internationale, y compris l'émissaire du
Président de la Commission de l'Union
Africaine, s'est rendue à Anjouan le 24
juillet 2007 où elle a pu rencontrer le
Colonel Mohamed Bacar, précise le
communiqué. Et d’ajouter : « Ce
dernier a rejeté les conclusions de
Pretoria et réitéré son refus de
l'organisation des élections à Anjouan.
Il a maintenu cette position malgré les
interventions des Ambassadeurs de
France, de Chine et de l'Afrique du Sud
qui ont souligné leur soutien au
Communiqué du Cap et aux Conclusions de
Pretoria. » Impuissant face l’intransigeant Mohamed Bacar, le
gouvernement comorien tente de jouer les
prolongations et s’en remettre à l’Union
africaine. Il souhaite la tenue rapide
d’une dernière réunion où les ultimes
décisions seraient prises par la
communauté internationale. Dans son
communiqué plus ou moins vide quant à
son contenu, le Gouvernement de l'Union
des Comores salue la détermination de
l'Union Africaine et dit ne pas vouloir
reculer devant ses responsabilités. Et
il se contente de rappeler les termes du
point 7 du communiqué du Cap qui
indiquait que :"La réunion a convenu
qu'au cas où les exigences mentionnées
ci-dessus ne seraient pas satisfaites
par les autorités anjouanaises
(élections libres, transparentes et
démocratiques à Anjouan), le CPS devrait
se réunir pour prendre les mesures
nécessaires, y compris la révision du
mandat de la MAES et l'accroissement de
ses effectifs, en vue de réaliser les
objectifs mentionnés plus haut et
d'assurer la mise en œuvre effective du
cadre institutionnel prévu par la
constitution de l'Union des Comores".
Rappelons que
Le colonel Mohamed Bacar,
"président" d'Anjouan, une île aux
velléités séparatistes depuis 1997, a
été élu et investi début juin après un
scrutin organisé contre le gré des
autorités de l'Union, scrutin condamné
par l'UA et toute la communauté
internationale. Kweli
Diaspora
Rohff comparaît devant le tribunal de
Créteil
Le
rappeur franco-comorien, Rohff,
soupçonné de menace avec armes, devait
être déféré mercredi soir à Créteil pour
être traduit jeudi, 26 juillet, devant
le tribunal correctionnel en comparution
immédiate, a-t-on appris de source
judiciaire. Le rappeur, placé en garde à
vue dans la nuit de lundi à mardi au
commissariat de Villejuif
(Val-de-Marne), est soupçonné de
détention d'arme et de munitions ainsi
que de menace ou violence avec arme, a
ajouté la même source. L'audience aura
lieu à 13H30. Un conflit familial serait
à l'origine des faits qui se sont
déroulés dans la nuit de lundi à mardi,
a précisé la source judiciaire. Le frère
de Rohff, âgé de 28 ans, a appelé la
police après avoir été menacé avec une
arme. La victime, qui était attablée au
restaurant Quick de Villejuif et qui a
pris la fuite, a précisé que son
agresseur, qu'il connaissait, circulait
à bord d'une Mercedes noire. Le
véhicule, avec à son bord Rohff et trois
autres personnes, a été intercepté
quelques minutes plus tard. La police a
découvert sous un siège un 357 Magnum
ainsi que des munitions. Le rappeur, âgé
de 29 ans, a été placé en garde à vue
tandis que les trois autres personnes
ont été remises en liberté après
audition, a-t-on indiqué de source
policière. Rohff a été condamné en 2005
à 4 ans d'emprisonnement, dont trois
avec sursis et mise à l'épreuve pendant
deux ans, pour des violences à la sortie
d'une boîte de nuit à Ivry-sur-Seine,
trois ans plus tôt. Source AFP
Évènement à Marseille
L’association de la Savine en partenariat avec la FECOM,
vous convie à une demie journée de convivialité ?
Assurée par les enfants du quartier, le samedi 28
juillet à partir ce 12 heures à la Savine. Des enfants
français d’origine comorienne vous amènent aux Comores
sans frais par leurs présentations scéniques avec le
programme suivant :
12 h 13 h :
REPAS
(spécialité comorienne).
14 h -14 h 30 : HYMNE
NATIONALE
(comorienne et française)
14 H 30 - 16 h : ALLOCUTIONS.
16 h – 18 h : SPECTACLE D’ENFANTS
(Poème sur les Comores suivi d’une danse traditionnelle
Sketch sur les origines Un poème sur la destinée humaine
Rôle de l’éducation civique à l’éducation des enfants
Sketch en comorien Place du conte comorien dans la
société Danse traditionnelle comorienne)18
h 15 : DANSE TRADITIONNELLE DES FEMMES.
Opinion libre
Jusqu’où
ramènerait la chirurgie esthétique des
Grands-Comoriens ?
Anjouan
Le scrutin est prévu pour le 28 juillet
La commission électorale
nationale indépendante (Ceni) vient de fixer le scrutin
présidentiel à Anjouan au 28 juillet prochain. A moins
de deux semaines de cette date, rien pourtant ne semble
indiquer la tenue de cette élection. D’une part, les
autorités de l’Union traînent les pieds et n’ont pris
aucune disposition. D’autre part, Anjouan s’oppose à la
tenue de ce scrutin comme l’indiquent les récentes
déclarations incendiaires de Mohamed Abdou Madi. Bref,
c’est le statu quo. Le rendez-vous de Pretoria qui avait
réuni des délégations des deux parties avait recommandé
l’organisation, dans les meilleurs délais, de cette
élection. Anjouan n’avait pas émis aucune réserve. Mais
Il a fallu que les délégations soient rentrées aux
Comores pour assister à ce désaccord fondamental. Chaque
partie y va de son interprétation de l’accord de
Pretoria.
Union
Entre pénuries et séparatisme tous azimuts, Sambi se
trouve au cœur de l’étau
Le gouvernement d’Ahmed
Abdallah Sambi a du pain sur la planche. La situation
qui prévaut ces derniers temps sur l’ensemble du
territoire national fait craindre le pire. Entre pénurie
de riz et de ciment, flambée des prix, séparatisme tous
azimuts, le président semble bien embourbé.
Union Un
nouveau chef d'état-major à l'AND
L'armée nationale
pour le développement (AND) vient d'avoir un nouveau
patron en la personne du lieutenant-colonel Salimou
Mohamed Amiri, qui a été jusque-là le président de
la commission d'état-major mise en place en mai
dernier aussitôt après la destitution du colonel
Hamza, accusé de connivence avec Mohamed Bacar.
C'est le lieutenant-colonel Salimou Mohamed
Amiri qui dirige depuis lundi, 16 juillet, l'armée
nationale. Le président Sambi vient ainsi de mettre
fin à une situation d'exception qui régnait depuis
le 1er mai dernier à l'AND après la destitution de
son chef d'état-major, le colonel Hamza. Pour
rappel, ce dernier était accusé de pactiser avec
l'ennemie de l'unité nationale, M. Mohamed Bacar, et
d'entretenir des relations douteuses avec le régime
anjouanais. Il est actuellement en résidence
surveillée et attend son procès qui devrait
intervenir dans les prochains mois. La
nomination de Salimou est accueillie favorablement à
kandani, haut-lieu de l'AND. L'homme est connu pour
être intègre et très à cheval sur les principes.
Formé à Saint-Cyr et titulaire d'un DEA d'Histoire,
le nouveau chef d'état-major est très apprécié pour
son intelligence, son professionnalisme et son
honnêteté. Il est le seul officier, sous le règne du
colonel Azali, à n'avoir été associé à aucune
malversation. Ses relations avec Azali n'ont jamais
été au beau fixe bien qu'ils soient issus de la même
région (le Hambou). Il faut dire que la crise
anjouanaise dictait la nomination d'un chef
d'état-major plein. L'on sait que dans l'entourage
de Sambi, certains officiers faisaient des pieds et
des mains pour être nommés au poste. Avant sa
nomination, une rumeur de démission du colonel
Salimou circulait à Moroni. Il aurait manifesté son
mécontentement devant cette situation d'exception
qui se prolongeait à l'AND en pleine crise
anjouanaise et à l'heure où l'on parle d'une
éventualité de débarquement militaire à Anjouan. Il
serait surtout en conflit ouvert avec le chef du
Cabinet militaire à la présidence, le capitaine
Abdoulbastu, qui voudrait marcher sur les
plates-bandes de l'état-major. Finalement, Sambi a
crevé l'abcès en décidant de le nommer à la place de
Hamza.
"Miss
Comores,
un événement culturel très
intéressant"
Noura, jeune étudiante et mannequin en
free lance, a été élue Miss Comores 2007 à Lyon. Depuis,
elle tente de véhiculer l’image des Comores. Pour la
première fois depuis qu’elle est repartie en Allemagne
où elle étudie le commerce, elle revient sur l’événement
et explique pourquoi il faudrait l’organiser
régulièrement.
Déclaration de Alliance Nationale
pour le Développement et la Réforme (Mbadiliho)
Union-Ngazidja
Vers un conseil de ministre commun
A Moroni, une rumeur
insistante fait état d’un conseil de ministres commun
entre l’Union et le gouvernement de Ngazidja.
L’éventualité n’est pas à écarter selon les proches du
président de l’Union. Mais, l’idée est fortement
critiquée dans certaines milieux à Ngazidja qui
supportent mal cette grande complicité entre Sambi et
Abdouloihab. Certes, personne ne veut de ce conflit de
compétences qui a longtemps empoisonné les relations
entre l’Union et l’île, il n'empêche que souhaiter une
aveugle soumission du président de Ngazidja aux seules
volontés de Beit-Salam, c'est un pas que beaucoup
hésitent à franchir.
Fête nationale
Sambi à Mwali
La
fête nationale du 6 juillet a été célébrée dans l’île de
Mohéli en présence des autorités de l’Union dont le
président Mohamed Abdallah Sambi accompagné du
vice-président Ikililou Dhoinine, de la ministre Sitti
Kassim et d'une commission de l’État-major. Le
président s'est rendu dans l'île après avoir honoré la
cérémonie officielle à Moroni dans la
matinée du vendredi 6 juillet. Il a d’abord effectué la
prière de vendredi avant de se rendre à la fête. Entouré
du président mohélien,Mohamed Ali Said, et du colonel
Mohamed Anrifi, M. Sambi a tenu un discours à la Nation
après avoir effectué le salut au drapeau. Il a
fait un rappel historique de l'État comorien, puis une
brève comparaison entre l’Union des Comores et l’île de
Mayotte: « Aujourd’hui, les Comores comptent des
nombreux docteurs, contrairement à l'île de Mayotte.
C’est une fierté pour les Comores ». Cela rappelle un
peu son discours de Marseille l'été dernier. Il a parlé
aussi des fruits de l’indépendance: "hymne national,
drapeau et plusieurs choses ».
Concernant la situation anjouanaise, le
président a dénoncé le "groupe des gens rebelles qui ont
pris l'île en otage ».
Vers 16
heures d'après-midi, le président et sa délégation ont
quitté le lieu vers l’aéroport de Bandare Salame où ils
ont pris le vol pour Moroni.
Rappelons que l’année dernière, le chef
de l’État avait sillonné les trois îles pour fêter le 6
juillet, contrairement à cette année où il est interdit
d'entrée à Anjouan, son île natale.
Union
Anjouan source d'humiliation
Le Sommet de l’Union
africaine, du 1er au 3 juillet à Accra, a tordu le bras
au président Sambi. Alors qu’il continuait à dire qu’il
n’y aurait pas de négociations possibles avec les
autorités anjounaises avant l’organisation d’un autre
scrutin sur l’île, le voilà contraint de revenir sur ses
déclarations. Un revirement qui n’étonne personne à
Moroni tant le double langage est redevenu la règle au
sein du gouvernement de l'Union.
Le discours du président
Ahmed Abdallah Sambi à l'occasion de la fête nationale
Gouvernement
Le Grands-Comoriens sont déçus
Le
premier gouvernement de Mohamed Abdouloihab, le tout
nouveau président de l’île de Ngazidja, est composé, à
une exception près, de personnalités de bas relief qui
manquent souvent de l’expérience nécessaire pour faire
face aux vrais défis de Ngazidja. La compétence et
l’efficacité semblent avoir été sacrifiées sur l’autel
de l’équilibre régional et de la fidélité. Les
wangazidja sont remontés. Explications.
Le premier gouvernement
d'Abdouloihabi
Mohamed Abdouloihabi a nommé son premier gouvernement
jeudi. Voici la liste des membres du gouvernement :
Directeur de Cabinet, Mr Mohamed Abdou Mhadjou; Porte
parole du gouvernement, ministre de la production de
l'équipement, de l'énergie et de l'environnement, Mr
Taki Mboreha; Ministre de l'Economie, des finances, Mr
Ali Msa Moindjié; Ministre des Postes et
Télecommunications, chargé de la Diaspora, Mr Said Mzé
Dafiné; Ministre de l'Education, de la Jeunesse et des
sports, Mr Soilihi Adabi Ali; Ministre de la Santé et de
la Population, Mr Fouad Abdouroihime; Ministre de la
justice, de la Fonction publique de l'emploi et du
Travail, Mr Maoulida Ibrahim; Ministre de l'Intérieur et
de l'Information, Mr Ahamada Mzé
Mohéli
Un gouvernement de cinq ministres
Le
premier gouvernement du président Mohamed Ali Said a
été rendu public dans la soirée du mardi 4 juillet
par le porte parole du gouvernement sur les ondes
de la radio locale. Un gouvernement composé de 5
ministères et de 3 membres délégués auprès des
ministères, et un conseiller spécial du président.
M. Abdourahmane Ben Cheik est nommé ministre de
l’Administration Territoriale de la justice chargé
des relations avec les institutions. Le portefeuille
des affaires sociales est confié à M. Abdourazak
Boina Heri, instituteur de formation. Celui de
l’équipement, de l’énergie, chargé des sociétés
d’État et tourisme est à la charge de M.
Daroussi Bacar, un professeur de sciences. M.
Mahamoud Harouna est nommé ministre des
télécommunications, postes et transports. M. Abacar
Bounou est eb charge du ministère de la production
et de l’environnement. Sont aussi nommés trois
membres délégués auprès de certains ministères. Il
s’agit de M. Ben Ousseine, délégué des Affaires
financières et Économiques auprès de la présidence;
M. Chabouhane Msa Oili, délégué auprès du ministère
de l’administration territoriale et M. Soibaha Abdou
Bacar délégué chargé de la culture, jeunesse
et sport auprès du ministère des Affaires
Sociales.
Mayotte Le chef d’état-major d’Anjouan a été
renvoyé
Abdou Bacar, chef
d’état-major et frère du colonel Mohamed Bacar,
président autoproclamé de l’île lors d’un scrutin
dénoncé par l’État comorien et l’Union africaine, a été
renvoyé, mardi 3 juillet, à Anjouan. Arrivé par le
bateau Maria Galante (une navette faisant le lien entre
Mayotte et les Comores, principalement Anjouan),
dimanche dernier, en possession d’un visa de longue
durée délivré, selon l’AFP, par l’ambassade de France à
Moroni, le lieutenant-colonel Abdou Bacar, également
chef de la Force de gendarmerie d’Anjouan avait été
interpellé par la police de la collectivité
départementale. En effet, selon la préfecture de
Mayotte, ce visa avait été annulé entre-temps par les
autorités françaises, sur demande des autorités
centrales de l’Union des Comores. Lundi 2 juillet, près
de deux cent personnes, essentiellement des Comoriens
résidants sur Mayotte, avaient manifesté pour réclamer
l’expulsion d’Abdou Bacar vers Moroni pour être jugé.
Revendication donc à moitié exaucée.
Mohéli
Le nouveau président
constitue un cabinet de 5 membres
Le
nouveau président de l'île autonome de Mohéli, Mohamed
Ali Said a nommé, mardi 3 juillet, son cabinet
présidentiel. Il est composé d'un directeur de cabinet,
M. Ben Cheik Mzé, d'un secrétaire général à la
présidence et porte parole du gouvernement, M. Issouf
Said Moissi, d'une directrice administrative et
financière, Mme Bouchrati Abdoulhalim, d'un secrétaire
du gouvernement, M. Hachim Ramiara et d'un chef de
protocole, M. Ali Kassim. Élu deuxième président de
l'île le 24 juin dernier, Mohamed Ali Said a été investi
dimanche pour succéder à Mohamed Said Fazul qu"'il avait
battu au second tour de l'élection présidentielle.
Écoutez le
discours de M. Abdouloihabi lors de son investiture ce
samedi
Gouvernement de Ngazidja, rendez-vous mercredi
Nous l’attendions ce
lundi, et bien non ! Le premier gouvernement de
Ngazidja ne sera connu avant mercredi 4 juillet. Mais,
jusqu’ici les concertations vont bon train. Des noms de
la future équipe gouvernementale d’Abdouloihabi
circulent dans tous les coins de la capitale.
Investiture
C'est parti pour cinq ans
Les
nouveaux présidents des îles ont été investis ce
week-end dans une ambiance très cordiale et
classique. A Ngazidja, Mohamed Abdouloibabi a pris les
rênes de l’île samedi matin; et à Mohéli, Mohamed Ali
Said a été investi dimanche à Fomboni, place de
l’indépendance.
Le gouvernement
comorien insiste pour une intervention militaire à
Anjouan
Les autorités fédérales de
l'Union des Comores ont demandé, ce vendredi, à l'Union
africaine (UA) d'intervenir militairement dans l'île
d'Anjouan "pour rétablir l'ordre". Le gouvernement
comorien demande "la tenue d'une réunion du Conseil de
paix et de sécurité" en marge du IXe sommet de l'UA
d'Accra, pour autoriser la révision du mandat de la
Mission d'assistance électorale et sécuritaire de
l'UA à Moroni, et lui permettre d'intervenir à Anjouan
pour rétablir l'ordre et faciliter l'organisation rapide
d'élections libres et démocratiques", souligne un
communiqué reçu par l'AFP. Selon les autorités, "la
situation de rébellion caractérisée qui persiste à
Anjouan menace l'unité nationale" de l'Union des
Comores. Dans son communiqué, le gouvernement comorien
critique également la décision de l'UA d'organiser
des négociations en Afrique du Sud avec les autorités de
fait d'Anjouan, à la suite d'une mission ministérielle
conduite par l'Afrique du Sud le 24 juin dans
l'archipel. Pour le gouvernement comorien, cette mission
a été "un échec" et ses "objectifs n'ont pas été
respectés". "Cet échec a provoqué une grande déception
et risque de mettre en danger la paix et la stabilité
qui ont toujours prévalu dans les deux autres îles
comoriennes" , estime le gouvernement. Le colonel
Mohamed Bacar, "président" d'Anjouan, une île aux
vélléités séparatistes depuis 1997, a été élu et investi
début juin après un scrutin organisé contre le gré
des autorités fédérales des Comores, scrutin condamné
par l'UA. L'Union des Comores, archipel de l'océan
Indien, est secouée depuis des années par des conflits
de compétence entre les trois îles, dotées chacune de
leurs propres institutions, et l'Etat fédéral. source
l'AFP
M.
Sambi reçoit les nouveaux présidents des îles
Le
président de l'Union des Comores M. Ahmed Abdallah Sambi
a reçu à Biet-Salam, jeudi 28 juin, les nouveaux
présidents des îles, M. Abdouloihabi (Ngazidja) et M.
Ali Said (Mohéli) pour la première fois depuis leur
élection. Les trois hommes ont décidé de promouvoir
ensemble "la concertation et une cordiale collaboration
entre les instituions de l'Union et des îles afin de
mettre fins aux conflits de compétences et impulser le
développement socio-économique des îles".
Les
nouveaux élus ont également condamné " l'attitude
rebelle du colonel Mohamed Bacar qui persiste à se
maintenir illégalement au pouvoir, malgré la non tenue
d'élections à Ndzuwani et les nombreux appels de la
communauté internationale et de l'Union africaine en
particulier"
Dernière minute
Résultats officiels Le président de la Cour Constitutionnelle
de l'Union des Comores, M. Mouzaoir Abdallah, a proclamé
hier après midi les résultats définitifs du scrutin du
24 juin 2007:
NGAZIDJA :
Taux de participation : 58,48%
M. Mohamed Abdouloihabi
est élu président de Ngazidja: 58244
voix, soit
57,05%
Me
Saïd Larifou :
43845 voix, soit
42,95%
MOHELI
: taux
de participation : 63,73%
M. Mohamed Ali Said
est élu président de l'île de Mohéli:
6812 voix, soit
57,15%
Mohamed Saïd Fazul
:
5107 voix soit
42,85%
Crise anjouanaise Sambi, le dos au mur
La
délégation de l’Union africaine dépêchée à Moroni, le 23
juin, pour trouver une issue à la crise qui oppose
depuis plusieurs semaines l’État central à l’exécutif
d’Anjouan est finalement repartie lundi 25 juin sans
avoir réussi à rapprocher les deux parties. Reçue au
palais présidentiel de Dari Najah par le colonel Mohamed
Bacar et son proche entourage, la mission aurait été
acquis à l’argumentaire d’Anjouan qui considère que les
arrêts rendus jusqu’ici par la Cour constitutionnelle
sont nuls, étant entendu que la délibération se fait à
cinq au lieu de sept, comme écrit dans les textes
réglementaires de l’institution.
Mohamed Abdouloihabi élu à Ngazidja, mais la crise
continue à Anjouan
Comme annoncé, le deuxième tour des
élections présidentielles de Ngazidja a eu lieu dimanche
24 juin. Les Grands-Comoriens se sont prononcés, sans
crainte aucune, malgré le peu de cas de certains parmi
eux qui ont boudé le processus. Même si jusqu’ici on ne
peut pas avancer un chiffre officiel, le taux de
participation a été très faible, malgré les habitudes
négatives de certains comoriens qui s’efforcent en cas
pareil à chercher des arrangements pour faire augmenter
le taux de participation. Comment ?
Mohéli
Mohamed Ali Said remporte l'élection
Ce
dimanche 24 juin 2007, la population de l’île de
Djoumbé Fatima s’est rendue aux urnes pour choisir
leur chef exécutif. Ce deuxième tour opposait le
grand commerçant de l’île Mohamed Ali Said et le
président sortant Mohamed Said Fazul. Tôt le matin,
vers sept heures, les bureaux de vote ont ouvert
dans les différentes localités de l’île. Pour plus
de sécurité et éviter les tentatives de fraudes,
la circulation des véhicules particuliers et
taxis étaient interdites à l'initiative du CEI. Ce
qui n’a pas empêché les gens des mauvaises
intentions de chercher à frauder. Heureusement que
la force de sécurité était présente, quelques
arrestations ont eu lieu dans la journée du dimanche
à Fomboni. Des partisans du candidat Fazul
ont été attrapés entrain de corrompre des électeurs.
Cependant, aucun incident majeur de nature à
entacher le scrutin. Ce que l’on peut dire c'est que
le scrutin s’est déroulé dans le calme et la
démocratie.
Mohamed Ali Said a
obtenu 7371 voix et Mohamed Said Fazul
5245. Mohamed Ali Said étant soutenu en ce
deuxième tour par le candidat Djabir Abdou, et Fouad
Mohadji , pendant que Fazul n’avait obtenu qu’une
seule alliance, celle de Abdallah Said Sarouma dit
Chabouhane. Mohéli avait sollicité un changement,
depuis les débuts des campagnes, ce qui
ressortissait à leurs bouches, c’est qu’ils veulent
« un changement ». Est-ce qu’il s’agit d’un
changement d’une personne, d’un individu ou
changement d’un comportement ? Une ambiance règne
dans les localités de l’île : des danses, cortèges,
des youyou envahissent l’île depuis 20 heures
lorsque les gens ont eu onnassance des résultats
partiels. Dès 23 heures, à bord d’un camion,
l’orchestre Safinati Salama de quartier Mdjimbia a
animé toute la soirée, suivi par une foule se
dirigeant vers le domicile de Mohamed Ali Said.
De notre correspondante à Mohéli
Décès de Younoussa Bamana
Younoussa
Bamana, ancien président du Conseil général de Mayotte
et figure historique de l'île française de l'Océan
indien, est décédé vendredi matin à Mamoudzou, chef-lieu
de la collectivité départementale de Mayotte. Younoussa
Bamana, qui était âgé de 72 ans, avait farouchement
lutté dans les années 1970 pour le maintien de Mayotte
dans la République française estimant qu'il était de
l'intérêt des Mahorais de refuser l'indépendance dans
laquelle étaient engagées les trois autres îles de
l'archipel des Comores, la Grande Comore, Anjouan et
Mohéli. Qualifié de "héros de l'anti-indépendance",
Younoussa Bamana avait été le premier député de Mayotte,
de 1978 à 1981, puis le premier préfet de l'île. Il
avait ensuite présidé le Conseil général de Mayotte
durant une trentaine d'années. Il avait pris sa retraite
politique en 2004 pour se consacrer à son domaine
agricole à Ourouvini, près de Combani, dans le centre de
la Grande terre de Mayotte. Source AFP
La
décision, c'est ce soir
Dans quelques heures
seulement, l’heure de vérité sonnera. Deux des quatre
candidats en lice à Ngazidja et à Mohéli pour ce
deuxième tour de la présidentielle des îles devront être
élus. Depuis ce matin, les 410 bureaux de vote de
Ngazidja et de Mohéli ont ouvert les portes à 8 h 30.
Les électeurs s’y rendent mais timidement. Ce désintérêt
est d’autant plus perceptible au Nord/Ouest de l’île de
Ngazidja, tandis que dans le MBadjini c’est la grande
mobilisation. Nous avons appris cet après-midi que dans
beaucoup de bureaux de vote de Ngazidja les bulletins
ont été envoyés avec retard. Ce qui a retardé certes,
les opérations pendant plusieurs minutes. Certains se
demandent si ce n’était pas un coup monté. Dans tous les
cas, cette deuxième manche sera certainement parquée par
un taux de participation plus faible. Ce qui pourrait,
comme le premier tour, créer la surprise.
Il
est à noter que, jusqu’ici, on ne déplore aucun incident
dans le déroulement des opérations électorales. A
Ngazidja, le duel oppose l'ancien directeur de cabinat
du président Ahmed Abdallah Sambi, Mohamed Abdouloihabi
au candidat du Ridja, Me Said Larifou. A Mohéli ça
se joue entre le président sortant Mohamed Said Fazul et
Mohamed Ali Said.
Peut-il
être battu?
A sa place, on aurait
mille et une raisons de croire en la victoire. Mohammed
Abdouloihabi, ancien directeur de cabinet du président
Sambi, est arrivé en tête au premier tour de
l’élection présidentielle de Ngazidja 16,59%). Candidat
du pouvoir et soutenu par tous les ténors de la mouvance
présidentielle, il est considéré comme le favori de ce
second tour qui l’oppose au candidat du Ridja, Me Said
Larifou qui avait obtenu 14,39. Cela va-t-il lui suffire
pour remporter cette élection ? Où va-t-il se dégonfler
face à la pression populaire que tente de lui imposer
son adversaire? Analyse.
Présidentielles
des îles Que le meilleur gagne !
En moins de 24 heures, les
comoriens de Ngazidja et de Mwali, en âge de voter,
s’apprêtent, , à élire celui qui aura à présider leur
destinée, pendant une période de 5 ans. La campagne
officielle a pris fin vendredi soir à minuit. Les
autorités de l’Union peuvent jusque-là se féliciter de
l’atmosphère bon enfant qui a prévalu, notamment à
Ngazidja. Bien que de part et d’autre, entre les deux
candidats, les discours ne s’invitaient pas à
l’apaisement, il n’y a pas eu de dérapages, tout au long
de cette campagne.
Said Larifou appelle à
la vigilance contre les pratiques douteuses
Le
candidat du parti Ridja, Me Said Larifou, boucle
ce vendredi 22 juin, sa campagne du deuxième tour
de l’élection présidentielle de l’île de Ngazidja, par
un grand meeting prévu à Mitsamiouli, chef lieu de la
Préfecture du Nord/Ouest. Le choix de ce lieu n’est pas
fortuit, puisque, parmi les candidats qui se sont
ralliés à sa candidature, figurent au premier plan, Dr
Mtara Maecha et Houmed Msaïdié qui sont natifs de cette
région. Pour battre campagne dans cette dernière manche
de la compétition électorale, Me Larifou préfère cibler
un public susceptible d’entendre son message.