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Un autre regard sur l'actualité comorienne

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 Ngazidja Djawabu revient sur les fondamentaux d’Ali Soilihi

Le vice-président de l’assemblée de l’Union, Youssouf Saïd Soilih fait partie du lot qui part à la conquête du fauteuil de Mrodjou. Ce leader du parti Djawabu se réclame comme étant l’héritier politique du Mongozi Ali Soilihi. Pour battre campagne,  il se focalise sur les petites réunions de proximité, à l’opposé des grands meetings. Ces derniers jours, il s’est rendu dans des  villages du Hamahamet : Moidja , Mdjihari, bambadjani, Mdjihari….Il a donné une conférence à l’Université des Comores sur la réforme administrative.

Thème qui occupe une place de choix dans ses interventions. Selon lui, « l’administration doit se déployer sur trois niveaux : la superstructure de l’île (présidence et  gouvernement) puis  les directions opérationnelles dans  les régions (Bavu) et enfin,  l’administration de base au niveau des  moudirias. Cela rapprocherait l’administration des citoyens comme avait commencé à le faire Ali Soilihi ».  Il s’engage, une fois élu, à affecter  dans les préfectures  des commissaires chargés des principaux départements ministériels traditionnels : Education, Agriculture, Economie et Trésor…. Ces fonctionnaires, seront délocalisés   de  l’administration centrale, dans le souci de diminuer les dépenses publiques qu’il juge exorbitantes.

Sa  candidature est perçue comme «  un acte de combat pour une rupture » avec la gestion des affaires publiques. La lutte contre la corruption  fera partie de son combat. Ce candidat se donne pour  «mission de relever cette île, de donner un exemple honnête de gestion des biens publics … » 

Il insiste sur l’emploi qu’il qualifie de  « priorité » et  promet de redynamiser les secteurs à fort potentiel d’emplois que sont « l’agriculture et la pêche, le bâtiment, les petites et moyennes entreprises alors que sera créé des maisons de l’emploi »

Pour les secteurs sociaux, des  « mesures  fortes » seront prises : cantines scolaires, promotion de l’enseignement technique, programme d’équipement des établissements publics avec du matériel local.  Objectif : garantir le droit à l’éducation de tout enfant comorien sur l’île de Ngazidja. Il promet également d’instaurer « un  service communautaire de médecine ambulante pour les régions dépourvues de centre de santé »,  des incitations fiscales pour les médecins qui accepteraient  de travailler en milieu rural et encore l’appui  à la mise en place d’une mutuelle de santé et de solidarité insulaire d’aide à la prise en charge des soins.

Shuma plaide pour une réelle réconciliation nationale

« Enfoncer aussi fort la crise pour qu’en retour, les anjouanais sentent la nécessité de nous réconcilier après ». Cela peut paraître dangereux, et pourtant c’est le thème de campagne du candidat Said Ali Kemal. Ce leader charismatique issu du parti Shuma estime que « pour mieux asseoir les bases d’une nation  solide et baliser une nouvelles voie pour les Comores unies » les comoriens doivent se désunir pour mieux s’unir.

« Tous les problèmes des Comores ont pour principale cause, la question du séparatisme Anjouanais, relève Abdéremane Cheickh Ali, directeur de campagne du candidat Kemal.

Selon lui, « le moutonnement des hautes  personnalités politiques anjouanaises, notamment l’ex- vice-président de l’Union Caabi el Yachroutu Mohamed, Ibrahima Halidi, Mohamed Abdou Mdjamaoué, Halifa Houmadi, tous des anciens premiers ministres de la République et le colonel Said Abeid incite à la réflexion ». Et son leader de rajouter : Ils s’alignent derrière la candidature de Mohamed Bacar. Ils sont tous unis avec le colonel Mohamed Bacar pour barricader l’autorité comorienne dans leur île natale. Si cela dure jusqu’à maintenant, c’est à cause de la volonté délibérée de l’autorité centrale ». Dans son programme politique, il préconise l’instauration d’une justice équitable au service de la paix civile et une justice au service du développement.

Il projette la mise à la disposition des enfants, une école devant assurer l’éducation des valeurs, l’identité de l’île de Ngazidja, dont l’honneur, la solidarité... « Une école capable de fournir aux jeunes le savoir-faire indispensable à l’insertion économique, sociale et à la performance de l’administration et aux entreprises ». Il a annoncé la création d’un lycée public avec internat ouvert afin de former l’élite de l’île.

Le candidat du parti Shuma entend offrir un encadrement technique et des moyens financiers nécessaires à l’intensification de la production et la diversification des exportations agricoles telles l’horticulture et l’arboriculture. Le moins que l’on puisse dire à moins de 5 jours du premier tour de ce scrutin présidentiel, Saîd Ali Kemal draine toujours des foules qui se déplacent pour suivre les discours pamphlétaires de Kemal.

La percée des candidats religieux

Foundi AbdouRaouf Ahmed et Mohamed El-Kabir Abdoulaziz, sont les deux religieux qui sont en compétition pour briguer le fauteuil de président de l’île de Ngazidja. Ces deux prétendants affûtent leur stratégie pour partir à la conquête des électeurs. Ils sillonnent toutes les localités à la rencontre des électeurs pour leur faire part de leur projet de société.

Mohamed El-kabir AbdouLaziz, candidat de  l'Alliance nationale pour le développement et le réforme place sa priorité sur les sept types de liberté ( liberté d'expression, liberté politique, liberté de choix des gouvernements, liberté d'organisation,  liberté de conscience, liberté de travail et liberté de circulation).

Il entend mener une lutte juste pour impulser le changement, faire renaître l'espoir et bâtir un avenir meilleur à tous, notamment les Grands-Comoriens.

Pour lui, le développement de l'île passera par celui de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et de l'économie. Il se propose de lutter contre le chômage en créant des emplois surtout en favorisant le secteur privé à se développer.

Quant à Foundi AbdouRaouf Ahmed, candidat du Jabhat (Front national pour la justice) il s'engage une fois élu président de l'île, à mettre d'abord l'accent sur la réconciliation nationale. Trouver une solution effective et durable au conflit des compétences qui oppose l’Union aux îles est l’une de ses priorités, tout comme l'éducation et la justice, la lutte contre la misère. Il accordera une grande importance au renforcement d’une administrative décentralisée.

« La modernisation des techniques agricoles avec comme objectif de doubler les rendements et libéraliser le circuit de commercialisation » tient à cœur le candidat du front national pour la Justice.           

de K.M,l'un de nos correspondants à Moroni

kweli /04/05/07

 

 

 

 

 

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