Un autre regard sur l’actualité

PrésentationActualitéEditoAfriqueOcéan IndienInternationalArchiveContactForumPetites annonces

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre doute et certitude, la machine électorale a démarré

Décidemment,  les Comoriens de 3 îles, Anjouan, Moheli et Grande-Comore,  s’apprêtent à élire dans quelques semaines, les chefs des Exécutifs insulaires. Cet événement important ne semble pas avoir sa dimension réelle. En fait, on ne lui donne pas. Même si au sein de la commission nationale électorale indépendante l’on sent une volonté de maintenir le calendrier annoncé pour l’organisation de ce scrutin, mais en réalité rien n’est encore sûr.

Il est vrai, l’opération de toilettage des listes électorales a démarré depuis une semaine pour s’achever la semaine prochaine. Ce qui  laisse croire que les promesses données par nos partenaires sont honorées et que les élections auront bel et bien lieu. Mais jusqu’ici, seul le gouvernement de l’Union a débloqué 43 millions de fc pour de démarrage des opérations électorales. Ce même gouvernement a promis que d’ici la à fin du mois, il porterait sa contribution à 77 millions de fc. L’on apprend qu’au niveau du Système des Nations Unies, le Pnud (programme des Nations unies pour le développement) est disposée dans le cadre d’un appui à ces élections à injecter près de 50 millions de fc. Le principal bailleur de fonds aux scrutins comoriens, l’union européenne n’a pas encore donné sa part de contribution bien qui devrait constituer une bagatelle de plus de 186 millions de fc.

Au niveau des représentants de la France comme ceux de la ligue des États Arabes, des intentions d’appui à ce processus électoral sont annoncées. La République d’Afrique du Sud comme l’organisation panafricaine n’ont encore rien dit de leur contribution. La question qui se pose actuellement est de savoir comment pouvoir organiser dans les délais des élections dont le budget est évalué à plus de 750 millions de fc à un moment où la réticence de certains partenaires est permise.

A ceci s’ajoute l’inquiétude grandissante de la situation qui prévaut au sein de la Cour constitutionnelle, après l’éviction de son président Ahmed Abdallah Sourette et l’intention affichée par Dar Najah de vouloir le reconduire. Une situation inopportune qui inquiète plus d’un à quelques semaines des élections quand on sait le rôle que la Cour constitutionnelle, la Haute Cour, est appelée à jouer en pareille circonstance.

Devons-nous passer sous silence la crainte de certains candidats à Anjouan et à Moheli qui ne voient pas d’un bon œil le fait de laisser Mohamed Bacar et Fazul, tous candidats à leur succession avoir une mainmise sur l’appareil de l’île d’Anjouan et de Moheli lors de cette compétition électorale.

Des tiraillements, certes  il en aura, mais pour l’instant, tout le monde attend le dernier mot de la Cour constitutionnelle appelée à délibérer sur les candidats à la candidature des présidentielles des îles. En tout, ils sont 35 prétendants aux 3 fauteuils. L’île autonome de Ngazidja a à elle seule, une vingtaine de candidats. Mohamed Said Abdallah Mchangama, Idriss Mohamed, Mtara Maecha, Houmed Msaidié, Youssouf Saïd, Said Abbass Dahalani, Kamar Ezamane Mohamed, Fahami said Ibrahim, Mzé Soulé Elback, Mohamed Abdoulwahab……….. L’ouverture officielle de la campagne se fera le 30 avril prochain, quelques heures après la proclamation officielle de la liste des candidats retenus.

Mais il n’empêche, les états majors de certains candidats  à Ngazidja, sûr ou presque de la régularité de leurs candidatures, se sont déjà jeter dans la bataille. Pour certains, ils officialisent leur quartier général, comme c’est le cas du candidat de la mouvance présidentielle Mohamed Abdoul-wahab, d’autres, donnent des conférences de presse et des prestations télévisées. En gros, les candidats se bousculent, avant même l’ouverture de la campagne. On peut dire que tout ça promet du spectacle.Réagissez

 M. K

 

 

KWELI le magazine qui vous ressemble et vous rassemble !