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On prend les mêmes et… rebelote

   

Presque un an après son élection triomphale en mai 2006, le président Ahmed Abdallah Sambi alias Ayatollah peine jusqu’ici à apporter le changement qu’il a tant promis lors de sa campagne électorale. Sur le front social, la situation s’est nettement dégradée. En février dernier, l’hôpital El-maarouf a été confronté à la plus grave crise de son histoire. Ici, l’Etat n’arrive même pas à assurer la fourniture régulière du gaz médical. Au jour d’aujourd’hui, la tenue des examens scolaires reste encore  incertaine. Quant au secteur de l’énergie, véritable poumon de l’économie d’un pays, il est plongé dans un coma très profond. En procédant à un remaniement ministériel la semaine dernière, l’on pensait non sans raisons que le président allait booster son gouvernement. Il s’est tout simplement contenté de reprendre les mêmes et…de recommencer.

 On le croyait sincère lorsque, dans son discours radiotélévisé du 4 mai dernier, il a critiqué l’hypocrisie de son proche entourage et promis implicitement de faire le ménage autour de lui. Mais, la composition de son nouveau gouvernement fournit le témoignage édifiant que le président Sambi n’a toujours pas retenu la leçon. L’on s’interroge même sur les raisons fondamentales de ce remaniement tant il ressemble à un simple jeu de chaises musicales. A y voir de près, le chef de l’Etat a tout simplement voulu satisfaire un certain nombre de ses amis politiques (notamment le nouveau ministre de la Justice) et grappiller des voix par-ci par-là en cette veille des présidentielles des îles.

Le maintien au gouvernement d’un certain nombre de ministres dont celui des Finances qui ont lamentablement échoué dans leurs missions respectives est un mépris vis-à-vis de l’opinion. Décidemment, il faut être atteint d’une cécité mentale pour reconduire des ministres d’aussi basse facture qui ont déjà donné la preuve de leur incurie notoire. Comment vont-ils réussir là où ils ont échoué durant ces dix derniers mois ? Pourquoi le président Sambi qui, pour expliquer ses retentissants échecs, estime avoir été trompé sur le profil de ses collaborateurs, hésite encore à nettoyer son écurie ? Simples questions de bon sens.

Après la formation de ce second gouvernement, l’on est en droit de se demander sérieusement si le chef de l’Etat est en phase avec les vraies préoccupations de la population. Un exemple : alors que les écoles publiques étaient fermées et les élèves erraient encore dans la rue à cause d’une poignée de millions, Sambi a obstinément refusé de « puiser » dans la cassette de l’Etat pour désamorcer la crise, malgré les nombreuses sollicitations de la notabilité de Ngazidja. Il n’a d’yeux que pour son ambitieux projet habitat comme si c’était l’alpha et l’oméga de son programme de gouvernement ! Le notable Mouhtar Ahmed Charif, lui, a beau dire que le logement est loin d’être la première préoccupation des Comoriens et que l’essentiel est d’assurer un enseignement régulier à la progéniture, il est resté sur sa position avant que l’Union européenne ne vole au secours de notre système éducatif. Aujourd’hui, l’on ne sait même pas si, au rythme actuel du versement des salaires, les examens de fin d’année vont pouvoir se tenir. Et vogue la galère !

Deuxième exemple de ce grand décalage qui existe entre le président Sambi et le peuple : la gestion rationnelle des dépenses publiques. L’opinion demande aujourd’hui une administration moins lourde et moins dilapidatrice. Or, il a multiplié par trois les dépenses salariales au niveau de certaines directions de sociétés, notamment à l’hôpital El-maarouf, à la Société des hydrocarbures, à la Ma-mwé…Ces fameux comités (qui comprennent au moins quatre personnes) sont non seulement coûteux, mais totalement inopérants et, à terme, dangereux. Ce n’est pas la récente arrestation de M. Salim Ben Ali, ancien patron du fameux comité de la SCH, qui va nous démentir. L’élargissement du nouveau gouvernement alors que les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous prouve encore une fois que le président se fout de l’argent des contribuables.  Pendant ce temps, l’on assiste à des ruptures permanentes du stock du gaz médical à El-maarouf. Comme quoi, entre les professions de foi et les actes, il y a un gouffre très, très, très profond.

kweli 27/03/07                                                                                                  Moingarié M, notre correspondant permanant à Moroni

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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