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Said Ahamada veut redresser l’image de la Fécom

   
 

Cinq jours après son élection à la tête de la fédération des associations comoriennes de France, Said Ahamada Mboussouri a présenté, lors d’une conférence de presse le 23 mars dernier, ses engagements et sa feuille de route pour redonner à la structure l’image fédératrice qu’elle semble avoir perdue depuis plusieurs années.

« Pendant longtemps, la Fécom n’a pas exercé ses orientations ». Le constat est ainsi fait de façon limpide et catégorique, peut-être rude aussi, par celui qui s’autoproclame désormais le nouvel homme fort de la communauté comorienne. Said Ahamada Mboussouri, président-fondateur de la Chambre de commerce franco-comorienne a pris, sans surprise, les rênes de la plus importante association comorienne de France créée en 1991 dans la cité phocéenne. Il était le seul candidat en lice, car la fécom n’attire pas les convoitises.

« On tient à ce que la Fécom joue son rôle d’association fédératrice », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que l’équipe de six personnes qu’il devra dirigée pendant les trois années de son mandat « est en mesure d’accomplir cette tâche » sans difficulté aucune.

Son projet comprend trois axes principaux. Premièrement, faire en sorte que la fédération puisse coopérer avec le maximum d’associations et autres fédérations pour pouvoir enfin constituer un lobby. Ce qui permettra selon Said Ahamada « d’obtenir l’appui de ressources nécessaires » pour le fonctionnement des associations fédérées. Deuxièmement, l’ouverture géographique de la fécom. L’association doit être présente partout, dans les villes françaises où il y a une forte communauté comorienne et aux Comores. C’est très important affirme le nouveau patron de la structure « si on veut diversifier les sources de financement ». La mise en place d’une représentation de la Fécom à Moroni est d’ailleurs en perspective dans les jours à venir.

Enfin, Said Ahamada s’engage mais avec prudence à soulager l’un des vieux desiderata de la communauté comorienne de France : la création d’une maison des Comores. Il promet seulement de « faire le nécessaire » pour l’aboutissement du projet.

A travers ces engagements, on s’aperçoit de la taille des ambitions de Said Ahamada, et on veut bien y croire. Mais si l’on sait qu’il préside la chambre de commerce franco-comorienne depuis plus de 5 ans maintenant et qu’il n’a jamais présenté un bilan à la communauté comorienne, on a quelques raisons de s’interroger sur la crédibilité de son discours. Après tout, c’est peut-être le début d’une période de transparence et de clarté. Et comme dit le vieux dicton, mieux vaut tard que jamais.  Réagissez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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