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 L’heure des grandes manoeuvres

   

 

 

C’est parti. Les états-majors politiques continuent d’affûter leurs armes dans la perspective des présidentielles des îles, prévues en juin prochain. C’est à Ngazidja que l’on enregistre le pléthore de candidats avec vingt-trois prétendants au compteur contre neuf à Anjouan et cinq à Mohéli. Comme l’on s’y attendait, Mohamed Bacar, Mzé Soulé Elbak et Mohamed Said Fazul, les trois présidents sortants, cherchent à briguer un second mandat. En attendant la publication de la liste officielle des candidats par la cour constitutionnelle, Kweli revient sur ces échéances très importantes pour l’avenir des Comores.

 En juin prochain, les regards de l’actualité seront particulièrement braqués sur Anjouan. En effet, à la veille de ce scrutin présidentiel, l’île continue d’échapper complètement au contrôle de l’Etat central. Le président Mohamed Bacar, lui-même candidat, nargue en permanence l’exécutif de l’Union. Pas plus tard qu’en décembre dernier, il a confisqué des équipements militaires de l’armée nationale et tourné en dérision le président Sambi. Alors, quelles garanties pour la transparence de l’élection à Anjouan ? Quand est-ce que l’Etat recouvra tous ses droits dans cette île ? Le chef de l’Etat, qui s’est toujours montré déterminé sur ce sujet, notamment lors de la campagne présidentielle d’avril 2006, semble avoir jeté le manche. L’appel qu’il a lancé en direction des présidents Elbak et Fazul en janvier dernier, sonne comme un échec personnel alors qu’il s’était auparavant donné une posture de guerrier, prêt à en découdre avec Bacar. Faut-il, dès lors, désespérer du retour de cette île dans le giron de l’archipel ? La réponse appartient aux Anjouanais si tant on leur garantit cette liberté de s’exprimer en toute transparence.

Venons-en à l’île de Ngazidja où la situation est encore loin d’être claire. Avec vingt-trois candidats déclarés, tout le monde veut donc aller à la soupe ! On y rencontre des illustres inconnus, des candidats qui ont juste débarqué à Moroni le temps d’une campagne pour ensuite repartir dans leur exil doré, d’autres qui ne disposent d’aucun programme,….Bref, on y trouve de toutes les couleurs et de tous les (mauvais) goûts. Avec ce pléthore de candidats, tout se jouera dans un mouchoir de poche. Le candidat qui aura réalisé un très bon score dans sa propre région peut être assuré de figurer au second tour. Le hic : toutes les circonscriptions ou presque alignent au moins deux candidats. C’est aussi vrai dans la Badjini (Mzimba, Larifou….), dans le Boudé, le Hamahamet (Kamar Ezamane, Mabrouk,…) que dans le Bambao (Kémal, Said Abbas Dahalane, Elbak, Laith Ben Ali, Mchangama ….), Itsandra (Taki Mboreha, Fahmi Said Ibrahim, Abdou Raouf…). Cette dispersion des voix pourrait éventuellement profiter au président en exercice qui peut grappiller des voix par-ci par-là en raison non seulement du pouvoir qu’il continue d’exercer, mais également de sa relative renommée dans certaines régions de l’île. Il s’agit d’un dangereux scénario au regard du bilan catastrophique des cinq années de M. Mzé Soulé Elbak.

A Mohéli, le jeu politique est assez confus. Deux ténors de la vie politique locale sont dans la course. Le président en exercice, M. Fazul, et M. Abdallah Said Sarouma (alias Chabouhane ou Baguigi), ex-député de l’île et l’un des derniers supporters de l’ancien régime. Mohamed Said Fazul compte surtout mettre en avant les brutalités et l’ « intransigeance » du pouvoir Azali pour expliquer ce qu’il n’a pas pu faire durant son mandat. Sera-t-il payant ?

L’inconnue reste la candidature de M. Fouad Ben Mohadji, nommé entre temps ministre dans le tout nouveau gouvernement Sambi. Tout porte à croire qu’il a renoncé à l’élection présidentielle ; auquel cas le camp de la mouvance présidentielle ne comptera donc pas de candidat dans la course vers Bonovo, siège de la présidence de l’île. Curieux calcul quand on sait que dans la configuration actuelle des institutions nationales, la caution des îles demeure très importante dans le fonctionnement harmonieux de l’Etat. A moins qu’une alliance ait été nouée en catimini.

kweli 29/03/07                                                                                                  Moingarié M, notre correspondant permanant à Moroni

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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