Cinq mois après l’élection
du président de l’Union (mai 2006), les Comores se projettent
aux élections présidentielles des îles autonomes qui devrait se
dérouler en avril 2007. Et le scénario s’annonce très
particulier. Les candidatures pourraient dépasser la vingtaine
par île, notamment à Ngazidja où le combat d’ego ne connaît
aucune limite. Avec les promesses de soutien du président Sambi
et les ambitions personnelles de plusieurs membres du
gouvernement, cette élection promet un spectacle, mais qui
risque d’être désolant.
Le week-end prochain à Marseille, Me Said Larifou, candidat
naturel du parti Ridja, donne le coup d’envoi, en organisant son
premier meeting de précampagne. La diaspora qui dispose d’une
audible aux Comores, est devenue une cible prioritaire pour tous
les prétendants aux hautes responsabilités. Et pourtant, elle se
sent toujours délaissée, abandonnée et a le sentiment de ne plus
appartenir à l’État comorien. Espérons que cette fois-ci les
promesses seront tenues.
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