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Présidentielle de 2007 : RIDJA sollicite le soutien de la diaspora

   

 

Lors du premier meeting de pré-campagne du parti Ridja, tenu à Marseille dimanche 19 octobre, son candidat probable à Ngazidja, Me Said Larifou a demandé aux Comoriens de France de s’engager à ses côtés. Quelques promesses à la clé dont un avion de transport qui reliera la France et les Comores à un pris maximum de 800 €.

Le choix de Marseille pour démarrer cette campagne électorale n’est pas anodin. Me Larifou et ses amis n’ont pas manqué, tout au long du meeting, de rappeler que le Ridja a été fondé à Marseille il y a tout juste dix ans. Ils sont convaincus  également que la cité phocéenne est la deuxième « capitale » des Comores, après Moroni ; que ses soixante-dix mille ressortissants comoriens qui contribuent massivement au développement économique du pays disposent d’une voix audible auprès de leurs familles restées au pays.
« Je suis venu demander votre soutien, pour remporter l’île de Ngazidja, a déclaré le président du Ridja devant les plusieurs centaines de Comoriens venus l’écouter à la salle de Magallon dans le 15ème arrondissement de Marseille. Et d’ajouter : « Notre parti a mûri, aujourd’hui il a envie de gouverner et de changer les Comores ».
Me Larifou a profité de cet instant « très particulier », selon ses propres termes, pour exprimer ses inquiétudes sur l’avenir des Comores et surtout son désarroi vis-à-vis des dirigeants actuels des îles autonomes. « La constitution actuelle donne aux présidents des îles le pouvoir de décision sur tout ce qui concerne le développement et la gestion de la vie quotidienne des nos concitoyens, a-t-il rappelé avant d’accuser : Si on ne fait rien aujourd’hui, c’est parce qu’on a décidé de ne rien faire ».
Sous les applaudissements de la salle, le président du Ridja a indiqué les priorités de son action, une fois élu président de Ngazidja : la justice, l’agriculture et le transport maritime.
Sans le nommer, il a fustigé le comportement du président Elbak « qui a attendu la fin de son mandat pour organiser des élections municipales à Ngazidja ». Il a par ailleurs mis en garde tous ceux qui oeuvrent pour que les élections prévues en 2007 soient reportées en 2008.
Concernant la diaspora, le candidat probable s’engage à faciliter lés conditions de dédouanement des marchandises, et surtout à trouver un avion pour la ligne France-Comores dont le billet serait entre 700 € et 800 €.
Pour clore son discours, l’avocat franco-comorien a réaffirmé son soutien au président de l’Union, Ahmad Abdallah Sambi. « Nous avons fait le bon choix en lui apportant nos voix, il a une ferme volonté de changer les choses. Espérons tous  qu’il y parviendra ! »


 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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